Suite à une remarque judicieuse de Philippe CHERMANNE, le dimanche 11 novembre à 9 heures 50, dans le cadre du centenaire de l’Armistice, c’est le monument 14/18 à l’église d’Acoz qui sera honoré plutôt que celui rue de Moncheret qui est pour 40/45.
Guy WAUTELET, Echevin des Associations Patriotiques.
Carte des implantations des tombes des personnes (anciens combattants, résistantes, fusillé) concernées par le conflit de 1914 – 1918
Par Bernard ALEXANDRE
Je tiens à remercier les personnes qui m’ont permis de réaliser cette carte :
Geneviève LUSIAUX, avec son livre « Acoz et la guerre 14-18 », ainsi que ses recherches complémentaires, ses avis et conseils
Gwenaël NAVEZ et son drone
Jean-Louis DOMECIJN, avec qui j’ai réalisé les premiers repérages
Philippe CHERMANNE qui m’a permis de retrouver la sépulture de Jules DUBOIS et celle d’Axyr PIRET
Monique MONDY-SAINTHUILE dont la grand-mère, Palmyre COLLART, est enterrée dans le même caveau qu’Archange BORBOUSE, son premier mari, fusillé par les Allemands avec l’Abbé DRUET
Guy WAUTELET, Echevin des Associations Patriotiques, pour sa demande de l’inventaire et la localisation de la tombe de Charles SANDERMANS
Alain GUILLAUME, pour la localisation de la tombe d’Augustin MATHIEUX
Pour une meilleure visibilité, il vous est possible d’enregistrer la carte (un clic droit sur le plan → enregistrer l’image sous).
Les dimensions des photos sont limitées sur le blog. Zoomez la page (très bon résultat à 200 %).
Si vous désirez une sortie « papier » au format A3 en bonne définition, veuillez prendre contact par mail : a.guillaume@skynet.be – Je me ferai un plaisir de vous l’offrir.
A l’initiative de l’Administration Communale de Gerpinnes, des cérémonies d’hommages seront célébrées dans toute l’entité.
A Acoz :
au cimetière, le jeudi 8 novembre à 11 heures, dépôt d’une fleur et d’une plaque-souvenir sur toutes les sépultures des anciens combattants de 14-18, avec la présence des élèves de l’Ecole Libre d’Acoz ;
au monument sis sur le parvis de l’église, le dimanche 11 novembre à 9 heures 50, cérémonie d’hommage et dépôt d’une gerbe.
Les enfants, les parents, ainsi que les citoyens y sont cordialement invités.
Par un après-midi ensoleillé de ce début d’octobre, me voilà parti rejoindre le quartier de la gare pour y découvrir le débroussaillage, première étape des travaux du prolongement du RAVeL qui rejoindra d’ici peu les Fonds d’Acoz.
Sur les lieux, je rencontre Jean BLASZCZYK, résidant dans le quartier depuis une quarantaine d’années. C’est la personne toute désignée pour m’aider à retrouver ce que je recherche : l’abri anti-aérien construit à proximité de la gare. Et Jean m’invite à le suivre sur l’ancienne ligne de chemin de fer, le long du ballodrome. A quelques mètres de la vieille gare merveilleusement transformée, on y retrouve les traces du quai et l’endroit recherché, discret, camouflé par une végétation étouffante.
Jean BLASZCZYK n’a pas hésité pour me conduire devant l’abri.
Bien conservé, ce vestige de la seconde guerre mondiale aurait été creusé par Omer TOUSSAINT (grand-père paternel de Philippe, Christine, Sylvie, ainsi que de Dominique), ouvrier à la S.N.C.B. et employé à la gare d’Acoz.
Vers 1950, Omer TOUSSAINT et deux collègues, employés à la gare d’Acoz, dégustent la « Belge Delbruyère » au café « Chez Berny » tenu par Arthur et Ida BERNY-BRASSEUR (parents de Marcel « El Champèt' » – voir le livre « ACOZ de A à Z » – Alain GUILLAUME – tome 1, pages 6 à 11). L’immeuble, sis à la rue de Moncheret, est actuellement la propriété de Christophe AVOLEDO.
Cet abri est un cylindre, d’un diamètre de plus de 2 mètres sur une longueur de 4 mètres ; le béton a été coulé sur place, d’une épaisseur de 15 centimètres. Il possède un trou d’aération qui, à mon avis, pouvait aussi servir d’évacuation en cas d’ensevelissement. A l’entrée, un muret, en guise de sas, a été construit dans le but de protéger les occupants des éclats de bombes éventuels.
Faisant partie du patrimoine de notre village, l’idée d’une sauvegarde de ce site serait à envisager… et pourquoi pas son classement ? Une petite visite lors de promenade sur le futur RAVeL rappellerait cette triste et douloureuse période de la seconde guerre mondiale.
L’aménagement du futur RAVeL est une opportunité à saisir.
El Rindjîye des Lami.nwèrs ou El Rindjîye des Amis Nwèrs
Dans le récent dossier consacré à la toponymie d’Acoz, j’ai omis d’y signaler un quartier qui a connu, fin du 19e et début du 20e siècle, une importante activité due aux Usines de Moncheret qui y avaient implanté leur site, avec hauts fourneaux, forges et laminoirs.
La rangée de maisons a été construite de l’autre côté de la route pour y loger des ouvriers métallurgistes.
Plus d’un siècle sépare ces deux photos. On peut remarquer que le portique d’entrée et le bâtiment de gauche sont toujours bien présents.
J’avais contacté Michel ROBERT pour avoir la bonne traduction wallonne. Il m’a fait remarquer que l’on pourrait aussi employer le terme « El Rindjîye des Amis Nwèrs » en faisant référence aux ouvriers qui travaillaient dans de dures conditions.
Précisions
En wallon le terme pour « laminoir » est « aminwêr », c’est par influence du français qu’il est devenu « laminwêr » ; la formulation « amis nwêrs » est une « étymologie populaire ». J’ai déjà eu l’occasion de signaler que c’était l’article « li » qui était de mise à Acoz ; le passage à « èl » résultant d’une influence du « carolorégien ».