Emile LECLERCQ a été tué en France lors de l’évacuation en 1940. Avec ses parents, il gérait la ferme située à la rue des Ecoles, actuellement propriété de la famille CHIF.
Dans les années avant-guerre, Jean CORNIL aurait aussi marché tambour-major. Avec sa famille, il gérait une ferme située à l’actuelle rue de Joncret. Malheureusement, pas de photo.
Mil neuf cent soixante ! Les années sixties avec des jeunes chanteurs et orchestres internationaux ! Le « 45 tours » explosait, les festivals teenagers et l’époque yéyé naissaient, le rock’n’roll envahissait l’Europe, c’était l’époque du baby-boom et du plein emploi… Elvis Presley, Les Beatles, Johnny Hallyday, Dick Rivers et « Les Chats Sauvages », Eddy Mitchell et « Les Chaussettes Noires », Jacques Dutronc, Sheila… sans oublier nos petits belges avec Salvatore Adamo et Robert Cogoi.
Dans notre région, de talentueux musiciens se sont rencontrés. Quelques répétitions, des mises au point, l’achat de matériel moderne avec guitares électriques et amplis… « LES FELINS » se lançaient dans la révolution.
Les premiers bals dans les salles de fêtes et les dancings de la région leur ont permis de se faire un nom et le succès grandissant les ont amenés à prester dans le nord de la France. Leur répertoire était varié et son leader, Georges REMY, dit « Le Grand Georges » avait bien compris qu’il fallait diversifier l’offre sans oublier l’ancienne génération, toujours demandeuse du musette. Il allait rencontrer le réputé accordéoniste Hector DELFOSSE pour apprendre à jouer de ce mythique instrument. Le « piano du pauvre » ou « piano à bretelles » venait ainsi compléter l’éventail et apporter cette petite touche de musette, toujours appréciée par une génération aimant les tangos, valses et farandoles. C’était l’orchestre qui remplissait les salles, chapiteaux et autres lieux de musique et de danse. La venue des « FELINS », c’était la grosse recette assurée ! Les nostalgiques se souviendront des soirées aux dancings « Les Deux Baudets » à Châtelet et « Au Belle-Vue » à Gerpinnes.
Acoz a eu aussi sa part avec les bals en la salle « Tenret » et sous les chapiteaux, lors des fêtes communales organisées par les comités de jeunes, de la balle pelote, de la Marche et de la Fanfare. Leur dernière prestation acozienne eut lieu en 1975 lors d’un bal organisé par le comité de jeunes, présidé par Alain POSTIAU.
A la fin des seventies, un nouveau phénomène allait progressivement décimer ces orchestres de jeunes : les disc-jockeys. Fin 1985, après avoir fait danser pendant plus de 20 ans, l’orchestre était dissous.
Avec son synthétiseur, « Le Grand Georges » continuera quelques années à animer des soirées dansantes. Son talent et sa gentillesse étaient toujours au rendez-vous. Le 21 décembre 2001, Georges nous quittait des suites d’une longue maladie. Son urne funéraire est scellée dans une niche du columbarium du cimetière de Loverval.
Arthur DETANT est décédé le 10 juillet 1984 à l’âge de 54 ans.
Robert DE MEY nous a quittés le 13 mars 2016 à l’âge de 76 ans.
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Je me souviens du générique de fin de bal. Il s’agissait de « Stalactite » du groupe suisse « Les Aiglons »…
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Merci à Jacquy ERGO, Olivier RIMBAUT, Rose-Marie-COLLART, Jean-Claude NEUMANN pour leur collaboration.