Je vous invite à la visite de ce nouveau lot de 50 photos… en espérant booster notre moral atteint par ces moments difficiles.
En vertu de la loi du 8 décembre 1992 relative à la protection de la vie privée, les personnes désireuses de ne pas être reconnues sur les photos publiées sur ce blog sont invitées à m’en faire part UNIQUEMENT par courrier ou courriel. Contact : Alain GUILLAUME – Rue de Moncheret 24, 6280 Acoz – a.guillaume@skynet.be
Pour compléter cette collection, je vous invite à me remettre vos photos que vous jugerez intéressantes. Le temps de les scanner, elles vous seront rendues sans tarder.
Profitant du confinement dû au virus « Coronavirus Covid-19 » qui sévit dans le monde entier, je me suis lancé dans le tri de mes archives, déposées ici et là au fil des années. J’en ai ressorti deux photos prises dans l’église paroissiale par je ne sais qui, peut-être Zénon SPELEERS, correspondant local au journal « Le Rappel ».
Certaines identifications ont été très faciles, d’autres par contre, devenaient difficiles. A quelle occasion ont-elles été prises et quand ?
Ayant reconnu Rolande MAROIT et Anne-Marie HOTTAT, institutrices à l’école du Couvent, je les ai contactées. Leur mémoire nous a permis de remettre des noms sur certains et certaines mais aucune souvenance de l’évènement.
Je me suis tourné vers un des « figurants », à savoir Jean-Luc ZIZZO : « Vers 1972, le curé DOUBLET avait invité tous les enfants et adolescents du village, pratiquants ou non, à un goûter offert à l’école du Couvent. Nous avons dégusté d’excellentes gosettes aux pommes et du cacao qui avait été préparé par Laury DEBERGH, la maman de Marie-Chantal HUBAUT. L’abbé DOUBLET avait fait le tour des fermes du village pour récolter quelques litres de lait. Le service avait été assuré par les deux institutrices. Mais pour avoir accès au goûter, la présence à la messe du dimanche qui suivait la fête de Pâques était primordiale ! ».
Les dires de Jean-Luc ont été confirmés par mon filleul Philippe GUILLAUME.
Un moment mémorable avec un curé, parfois sévère et dominateur… mais attentionné envers la jeunesse acozienne.
Voici la troisième partie de ce long parcours. Certaines photos manquent de netteté mais elles ont leur place dans cet album à souvenirs. N’hésitez pas à me signaler une erreur ou une précision.
Contact : Alain GUILLAUME – Rue de Moncheret 24, 6280 Acoz – 071 50 10 43 – a.guillaume@skynet.be
Je remercie ceux et celles qui ont répondu à mon appel, me permettant de vous présenter 50 nouvelles photos.
Si vous découvrez une erreur ou si vous désirez apporter une précision, vous pouvez me contacter sans problème : Alain GUILLAUME, rue de Moncheret 24, 6280 Acoz – tél. 071 50 10 43 – a.guillaume@skynet.be
Il entre dans mes intentions de constituer une photothèque relative aux documents anciens (marches folkloriques et autres). Pour compléter cette collection, je vous invite à me remettre vos photos que vous jugerez intéressantes. Le temps de les scanner, elles vous seront rendues sans tarder.
Dans un premier temps, elles seront postées sur ce blog pour ensuite être destinées à l’édition d’un livre.
Contact : Alain GUILLAUME – Rue de Moncheret 24, 6280 Acoz, téléphone 071 50 10 43 – a.guillaume@skynet.be
Lors d’une promenade sur le RAVeL, quand vous approchez d’Acoz-Centre, vous avez sûrement aperçu ces énormes peupliers qui bordent le Ruisseau d’Hanzinne. Vu le grand nombre de photos publiées sur les réseaux sociaux, ces arbres attirent l’attention, surtout l’hiver, lorsqu’ils sont dépourvus de leurs feuilles, laissant apparaître ces énormes boules de gui.
Le gui est une espèce de plante parasite qui ne possède pas de racines mais qui se fixe sur un arbre hôte dont elle absorbe la sève à travers un ou des suçoir(s). Il s’agit d’un sous-arbrisseau de la famille des Santalaceae (source « Wikipédia »). Il pousse en touffes et ses feuilles toujours vertes sont charnues. Les baies blanchâtres sont vitreuses et remplies d’une viscosité collante. Les oiseaux transportent les graines collées à leur bec et c’est en le nettoyant sur une branche qu’ils sèment ces graines. Plante sacrée ou sacrée plante… le gui n’en a pas fini de faire parler de lui. Aujourd’hui encore, même si nous avons oublié ses bienfaits, le gui fait toujours partie de notre culture et de nos traditions : « S’embrasser sous une branche de gui, c’est un symbole de prospérité et de longue vie, au moment des fêtes de Noël et du jour de l’an. »
Mais revenons à nos peupliers ! J’en parlais dernièrement avec mon ami d’enfance, Jacques VANDENBOSCH. Tous deux, on se souvient qu’ils ont été plantés en 1958 (année précédant la construction de la maison des VANDENBOSCH (voir ce blog : « Une charronnerie à Acoz » – Août 2018 – catégories Acoz d’antan et souvenirs). Le terrain faisait partie de la propriété de l’immeuble sis rue de la Tour Octavienne (angle de la chaussée menant à Villers-Poterie).
A cette époque, elle était occupée par Louisa FELENNE et son fils Marcel BAUDELET. Cette famille était originaire de Mettet et était employée au service des PIRMEZ, propriétaires du Château d’Acoz.
Louisa FELENNE dans son jardin vers 1960. (La barrière donnait accès au petit sentier qui longeait le ruisseau pour atteindre la fontaine Sainte-Rolende).
Quant à Marcel BAUDELET, il était employé comme ’’serveur chez les châtelains’’ ; et petit à petit, il s’est lancé dans le service traiteur pour en arriver à organiser les plus chics banquets de la région de Charleroi, à cette époque prospère des charbonnages, verreries et industries diverses. Victorine BEGON (épouse Camille SAUME) y travaillait. – On garde de très bons souvenirs d’elle notamment lorsqu’elle préparait bénévolement les dîners pour les Marcheurs de la Saint-Roch et Saint-Frégo, en compagnie de Monique JACQUEMIN (épouse Fernand COLLIN).
Marcel BAUDELET en service au château PIRMEZ.Marcel BAUDELET devant la maison familiale.
Marcel décédera le 9 juin 1962, suite à une pénible maladie. Sa petite société a été reprise par le couple Henri et Marie-Paule VERLEYEN, ses employés, qui se sont installés à Montignies-sur-Sambre, chaussée de Châtelineau. De nombreuses associations et sociétés de la région y ont organisé leurs banquets… la salle de réception portaient le nom de… « Les Peupliers ».
Louisa avec son amie Domitilde CHENET et le couple Henri et Marie-Paule VERLEYEN.Louisa en compagnie de Marie GEERAERT (cuisinière, originaire de Châtelet), de Domitilde et de Henri VERLEYEN.
Quant à Louisa, avec son amie de toujours Domitilde CHENET, originaire de Villers-Poterie, elle a occupé la maison jusqu’à son décès le 1er août 1977. La propriété a été rachetée par la famille GOYVAERTS (parents de Jean-Marc et de Patrice).
Lors de la préparation de ce dossier, je me suis rendu à Montignies-sur-Sambre pour avoir plus de renseignements sur la famille de Henri VERLEYEN. Je connaissais l’endroit pour avoir participé à des banquets de famille dont la communion solennelle de mon fils en 1985. Une dame dans une chaise roulante m’a accueilli et, de suite, j’ai reconnu Marie-Paule. Elle m’a annoncé que Henri était décédé il y a une douzaine d’années. Dans sa voix, j’ai reconnu la douceur de cette dame, parlant de façon calme et posée. Elle a sorti une boîte en carton avec des vieilles photos. Nous étions dans les années 60. Nous avons passé un merveilleux moment.
Anecdote
Suite à la tempête Ciara qui a traversé notre pays ces 9 et 10 février, les vieux peupliers ont souffert. Sous la pression des vents forts et de rafales, de nombreuses branches n’ont pas résisté. Je constatais ces dégâts en compagnie d’une voisine, Mireille RAVASIO (veuve Michel SCIEUR). Elle s’est souvenue que, en 1975, lors de son arrivée dans le quartier « de l’autre côté du pont » Louisa était venue lui souhaiter la bienvenue et lui avait offert une boîte de pralines. Elle avait déclaré que la plantation de peupliers était un placement pour son fils Marcel : « dans 30-40 ans, ils seront vendus à bon prix pour fabriquer le bois d’allumettes ». Authentique !