© Alain GUILLAUME – 11 septembre 2022
ACOZ, vie locale d'un village au coeur de l'Entre-Sambre-et-Meuse
Vie locale d'un village au coeur de l'Entre-Sambre-et-Meuse
© Alain GUILLAUME – 11 septembre 2022
Suite à la publication du dossier consacré à l’ancienne commune d’Acoz, Luc ELOY me signale qu’il a souvenance que le groupe musical « WALLACE COLLECTION » est passé au château PIRMEZ, vers 1970, pour une séance photos.
Rappelons brièvement que « WALLACE COLLECTION » est un groupe de pop rock belge, formé en 1969. Il tire son nom du célèbre musée londonien « Wallace Collection », situé près des studios d’EMI.
Il se rend célèbre grâce à la chanson « Daydream », tirée de l’album « Laughing Cavalier » enregistrée en 1969 à Abbey Road, les fameux studios des « Beatles », et dont le refrain s’inspire du final du « Lac des Cygnes » de Tchaïkovski.
Ce 45 tours connait un grand succès dans plus de 21 pays et se classe même numéro 1 en Belgique. Il s’est vendu à 2 millions d’exemplaires et aura marqué toute une génération.
En avril 1969, CLAUDE FRANÇOIS reprend cette chanson en français sous le titre « Rêveries ». Par ailleurs, « Wallace Collection » avait aussi sorti cette chanson sous le titre « Ev’lyn ».
J’ai lancé un appel sur les réseaux sociaux et une réponse n’a pas tardé. Nicolas ZANDARIN m’apprend que le photographe n’est autre que son père Bruno.
En mars 1972, le groupe éclate et de nouveaux musiciens intègrent l’ensemble musical, dont Léon MASSART, violoncelliste. Celui-ci est le cousin de la famille YERNAUX-MASSART. Franz YERNAUX, bien trempé dans le milieu artistique (voir « ACOZ de A à Z », tome 2, page 181, « Robert COGOI »), fait appel à son fils Pierre et à son beau-fils Bruno ZANDARIN pour réaliser un reportage photographique sur le site du château PIRMEZ à Acoz dans le but d’illustrer la pochette d’un nouveau disque vinyle.
Voici la série de photos réalisées par Bruno :
Un moment de nostalgie pour les septuagénaires et sexagénaires.
Merci à Nicolas et Bruno ZANDARIN pour leur collaboration.
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© Alain GUILLAUME – Février 2022.
L’O.N.E.
L’Œuvre Nationale de l’Enfance (ONE) est fondée en 1919, dans le souci de lutter contre la mortalité infantile et de venir en aide aux familles par une aide alimentaire. Elle entend poursuivre les actions mises en œuvre par le Comité national de Secours et d’Alimentation durant la Première Guerre Mondiale.
Dès sa création, cet établissement public – c’est-à-dire une institution dotée de la personnalité juridique et qui a pour objet un service d’utilité générale – dispose d’une large autonomie de gestion.
En matière d’organisation, on se trouve dans une logique de subsidiarité. Ce qui signifie que l’Œuvre encourage les initiatives locales (aides financières) et leur fixe un cadre de fonctionnement (agrément). L’ONE ne prend l’initiative qu’en cas de carence des œuvres. A l’époque, cette logique préside également dans tous les secteurs sociaux : les sociétés de retraites, les caisses d’épargne et de prévoyance, les mutuelles, les coopératives, les syndicats, etc.
La mission de l’ONE est définie dans l’article 2 de la Loi du 5 septembre 1919 qui précise que : L’Œuvre Nationale a pour attributions d’encourager et de développer la protection de l’enfance, et notamment : de favoriser la diffusion et l’application des règles et des méthodes scientifiques de l’hygiène des enfants, soit dans les familles, soit dans les institutions publiques ou privées d’éducation, d’assistance et de protection ; d’encourager et de soutenir, par l’allocation de subsides ou autrement, les œuvres relatives à l’hygiène des enfants ; d’exercer un contrôle administratif et médical sur les œuvres protégées. D’emblée les missions de l’ONE sont définies dans une optique d’éducation sanitaire, ce qui est relativement innovant pour l’époque.
La lutte contre la mortalité infantile est au centre de l’action des consultations pour enfants (« de nourrissons » disait-on à l’époque), des Gouttes de lait, des Colonies et des Centres de vacances. Et l’on constate effectivement, dans la plupart des pays industrialisés, une simultanéité entre le déclin de la mortalité infantile, l’amélioration des conditions de vie de la famille, et du niveau d’éducation scolaire des futures mères et la mise en place puis la généralisation de moyens efficaces permettant d’améliorer sensiblement la nutrition et l’hygiène des nourrissons.
(Sources : O.N.E.)
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© Etienne ELOY et Alain GUILLAUME – Octobre 2021.
Suite à l’article paru dans mon livre « ACOZ de A à Z » (tome 1, pages 40 à 45) et du dossier sur ce blog (LES SOBRIQUETS, catégorie « patrimonie, souvenirs » de janvier 2019), j’apporte quelques précisions :
Son prénom est EMILE et non ERNEST comme renseigné dans le livre.
Son père s’appelait Elisée (dit Eloi) POULEUR et sa mère Célinie MONDI(Y).
Ils habitaient à l’actuelle rue des Ecoles 5 (ancienne dénomination : rue du Centre 159). L’immeuble fut incendié le 24 août 1914.
Emile a tout d’abord épousé Amicie REMY (à Biesme le 30 avril 1910). De cette union sont nés deux fils : Fernand (né en 1912 et décédé en 1942) et Albert (né en 1917 et décédé en 1918).
Suite au décès d’Amicie en 1919, Emile s’est remarié à Anna MICHAUX (année inconnue).
Il connut un second veuvage et épousera Mathilde (H)ANCART le 10 février 1949.
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Sur base du livre « ACOZ ET LA GUERRE 14-18 » (Geneviève LUSIAUX et Guy ANTOINE), des archives de feu Joseph ELOY et archives personnelles.
© Alain GUILLAUME – Avril 2021.
Au XIXème siècle, jusqu’en 1909, le service militaire était fonction d’une loterie.
Le Hainaut était divisé en cantons de milice ; les conscrits se rendaient au siège de leur bureau de recrutement, où ils « tiraient » avec les jeunes gens de quelques autres localités.
Le tirage au sort désignait les miliciens appelés à servir dans l’armée. Seuls, les fils soutiens de famille, les mariés d’avant le tirage, et les ecclésiastiques étaient exemptés du service militaire.
Étaient aussi exemptés du service militaire tous ceux qui étaient handicapés physiques, les accidentés ou invalides, de même ceux reconnus déments.
Le degré d’instruction des conscrits n’était pas pris en considération ; qu’ils soient des plus instruits ou illettrés, le service militaire devait être accompli par tous les appelés par le sort.
© Alain GUILLAUME – Mars 2021.
Suite à la vente de leur maison familiale sise à la rue de Moncheret 137, Etienne et Luc ELOY, deux des enfants de Joseph et Francine ELOY-BOUSETTE, m’avaient invité à la visite des lieux.
A la première approche, on découvre la trace d’une annonce peinte au-dessus de la porte d’entrée. On peut y deviner le mot « CAFÉ », les deux autres lignes sont très difficiles à déchiffrer, pouvant avec peine reconnaître quelques lettres.
En me replongeant dans mes archives… une affiche, jaunie par le temps et dépliée avec délicatesse, annonce la vente publique de sable, organisée par l’administration communale d’Acoz, le 18 décembre 1923. (Voir ce blog, catégorie « souvenirs », janvier 2021). Au dos de ce document, la mention manuscrite : « Du café DAFFE-TENRET ». Dans le dossier consacré à « la carrière de grès à Acoz » (voir ce blog, catégorie « Acoz d’antan », de mars 2019), on apprend que cette propriété appartenait au couple Sylvain et Aline DAFFE-TENRET, arrière-grands-parents maternels de Thérèse, Etienne, Luc, Anne, Béatrice et Xavier.
On peut donc en déduire qu’Aline TENRET, épouse Sylvain DAFFE, y tenait un débit de boissons.
D’après les dires de Joseph et Francine, en ligne 3, il y serait inscrit « négociant en alcools et spiritueux ». On y devine encore le mot. « Négociant ».
Cette enseigne devait donc ressembler à cette reconstitution :
Lors de la visite de l’intérieur de l’immeuble, Etienne tenait à me montrer l’archelle à verres, toujours présente dans la pièce qui faisait office de café, ainsi qu’un vestige scellé dans la cave.
Les explications d’Etienne :
« Devant l’archelle à verres que tu as photographiée, il y avait un comptoir sur lequel était fixée une pompe à main qui servait à aspirer de l’air et l’envoyer dans cette cuve pour le stocker sous pression. Cette cuve était reliée au tonneau de bière par un petit tuyau le mettant sous pression afin d’envoyer la bière au comptoir. Lorsque la pression diminuait, la personne ne devait pas descendre à la cave pour en remettre, il lui suffisait d’actionner la pompe du bar.
Si on observe bien la cuve, on remarque un cercle au centre, qui est un couvercle avec joint afin de garantir l’étanchéité. De part et d’autre de ce couvercle, on voit 2 oreilles rectangulaires qui étaient traversées par une barre très rigide avec en son centre une grosse vis de pression pour maintenir le couvercle bien fermé.
On distingue aussi, 4 petites buselures qui servaient à recevoir les tuyaux d’entrée d’air et de sortie vers le ou les tonneaux ainsi qu’un manomètre.
En quelque sorte, c’est l’ancêtre de la bonbonne de gaz actuelle. »
L’activité du café doit avoir cessé vers 1926, date du décès d’Aline. Leur fille Lucie avait épousé Gaston BOUSETTE en 1919. Le couple habitera sous le toit familial. (Voir le livre « ACOZ ET LA GUERRE 14-18 – Geneviève LUSIAUX et GUY ANTOINE – pages 105).
L’annexe de cette grande demeure était occupée par les bureaux de la carrière de grès, gérée par Sylvain DAFFE jusqu’à la fin des activités vers 1929. Le bureau des postes y sera installé en 1952 jusqu’à sa fermeture en 1986. (Voir ce blog, catégorie « souvenirs « , d’octobre 2020.) Elle sera abattue le 12 décembre 2020. (Voir ce blog, catégorie « souvenirs « , de décembre 2020).
En ce début d’année 2021, j’ai fait la connaissance du nouveau propriétaire. Il s’agit de Julien MENEGUZZI. Il a grandi dans notre village, à la rue des Ecoles, voisin de la famille CHIF. Souvenons-nous, sa maman tenait un salon de toilettage pour chiens.
Il est indépendant et gère la sprl A.T.A., aménagements techniques et artisanat.
Les travaux vont bon train et la partie droite du bâtiment sera bientôt complètement rénovée.
Julien m’a expliqué qu’il avait remblayé la cave où se trouvait la cuve et où y étaient emmurés deux coffres forts. Avant le remblaiement, il y a déposé une lettre ainsi qu’une bouteille de trappiste ORVAL.
Ces coffres forts auraient-ils été placés lors de la constitution de la société de carrière de grès ?
Tournons-nous vers Etienne ELOY :
« Ils ont été placés après l’exploitation de la carrière. Papa était très précautionneux étant donné que le bureau de poste pouvait attirer les vols. On y déposait les documents importants, contrats d’assurance, carnet de mariage, actes notariés, clés du bureau de poste, etc…
Si le nouveau propriétaire a déposé une bouteille et une lettre, pour qu’un jour peut-être…
Papa, lui, avait l’habitude lors des travaux d’écrire sur les murs les dates de ceux-ci, le temps qu’il faisait ainsi que les événements marquants de la vie pendant les travaux. Parfois, il écrivait aussi sur une planchette qu’il déposait dans un gitage ou un faux plafond en fonction des travaux réalisés.
Quand nous avons vidé la maison, nous avons retrouvé un petit carrelage de sol sur lequel notre grand-père Gaston BOUSETTE avait lui aussi inscrit un commentaire :
C’était probablement une tradition dans la famille ELOY-BOUSETTE car je fais de même. »
© Alain GUILLAUME – Février 2021.
Le bâtiment sis sur la place de l’église, abritant les bureaux de l’administration communale d’Acoz, fut incendié le 24 août 1914. Il fallut attendre 8 ans avant de lancer la souscription en marché public en vue de sa reconstruction. Les bureaux avaient été transférés dans l’immeuble sis derrière l’église qui accueillait l’école gardienne.
© Alain GUILLAUME – Janvier 2021.
En octobre 2020, dans la catégorie « souvenirs », j’avais publié un dossier relatif aux bureaux de poste d’Acoz.
Ce samedi 12 décembre 2020, j’ai assisté à la démolition du dernier bureau, sis à la rue de Moncheret.
La page est définitivement tournée.
© Alain GUILLAUME – Décembre 2020.
Le samedi 13 janvier 2001, à l’initiative de l’asbl GERPINNES ENVIRONNEMENT et de son président Walter MAURO, Philippe DE LAERE, Raphaël DEMUYNCK, David LUCCA, Alain PAQUET et Philippe FRERES se sont donné rendez-vous sur l’ancienne ligne de chemin de fer 138 Châtelineau-Florennes pour une journée de gestion du futur pré-RAVeL.
Ces menus travaux avaient pour but de débroussailler et d’élargir le petit sentier au départ de l’ancienne gare d’Acoz-Centre, en direction de Gerpinnes.
Grâce à ces bénévoles, les amoureux de promenades et de la nature ont pu profiter de cet endroit calme, en dehors des inconvénients de la vie moderne.
Il aura fallu attendre avril 2011 pour le début des travaux et le dimanche 11 septembre de la même année pour l’inauguration officielle. (Voir l’article dans mon livre « ACOZ de A à Z, tome 2, pages 92 à 111).
© Alain GUILLAUME – Octobre 2020.
L’une des premières tâches du Gouvernement provisoire de la Belgique, institué au lendemain de la Révolution de 1830, est de constituer une « Administration nationale des Postes » chargée de coordonner les différents services et de les adapter aux nouveaux besoins d’expansion économique et culturelle du pays.
L’Administration générale des Postes est régulièrement réformée et souvent associée au télégraphe et aux chemins de fer. Elle fusionne, en effet, le 11 avril 1849, avec les services des chemins de fer et devient l’Administration des Chemins de fer, Postes et Télégraphes… P.T.T.
En 1911, l’Administration des postes, déjà chargée de recevoir des dépôts d’espèce et d’effectuer des remboursements pour le compte de la Caisse générale d’Épargne et de Retraite, se voit confier la gestion de l’Office des Chèques postaux, créé par la loi du 28 décembre 1912, sous la dénomination « Service des comptes courants, chèques et virements ».
Par la loi du 6 juillet 1971, l’Administration des Postes est détachée du ministère des Postes, Télégraphe et Téléphone et est transformée en un organisme d’intérêt public sous le nom de Régie des postes, institution d’intérêt public de catégorie A.
En 2010, La Poste devient « Bpost » avec un logo moderne tout en montrant les racines locales belges de l’entreprise, avec le « B ».
En janvier 2011, le marché postal belge est entièrement ouvert à la concurrence. Le 21 juin 2013, Bpost fait ses premiers pas sur les marchés boursiers et devient une entreprise cotée en bourse.
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Le 25 novembre 1887, ouverture du premier bureau à Acoz. Aucune archive ne nous précisera l’endroit.
Au début du 20e siècle, vers 1910, Octave POULEUR et son épouse Aline PHILIPPE, font construire leur maison le long de la grand-route, l’actuelle rue de Moncheret 30. Une fois le couple installé, Aline y gérera le bureau de poste jusqu’à l’âge de la retraite vers 1940-1945.
Le 24 août 1914, l’immeuble est incendié par l’armée allemande. Un an plus tard, c’est un imposant bâtiment tout en briques qui allait se dresser, en retrait de quelques mètres par rapport à l’ancien bâtiment.
Après la seconde guerre mondiale, la « Villa Bolle » sise à la rue des Ecoles, en face de la ruelle Marie Chinon, allait accueillir le nouveau bureau de poste. La gestion est confiée à Flore BODART, épouse Louis SACRÉ, ancienne perceptrice d’Ermeton-sur-Biert. C’est en ces lieux, vers 1945, que Joseph ELOY, fraîchement engagé, allait y prester ses premières journées.
Madame SACRÉ décédera en 1949, le bureau aurait été transféré en face, dans la maison familiale de Camille et Marie DEBERGH-CLEDA. La pièce de droite, au rez-de-chaussée, aurait été aménagée en bureau.
En 1950, Joseph ELOY, originaire de Presles, épouse Francine BOUSETTE et le couple s’installera dans la maison familiale de Gaston et Lucie BOUSETTE-DAFFE, à l’actuelle rue de Moncheret 137.
Deux ans plus tard, suite à la proposition de Joseph, l’annexe de cette maison allait devenir le quatrième bureau de poste d’Acoz. A noter que cette annexe avait déjà connu une activité commerciale puisque les bureaux de la carrière DAFFE y étaient installés jusqu’en 1929 (voir le dossier dans ce blog : « LA CARRIERE DE GRES » – catégorie « Acoz d’antan » – Mars 2019).
Ce lieu allait connaître une importante activité. Outre le bureau avec guichets destinés à accueillir la clientèle, un service de tri du courrier pour Acoz, Lausprelle, Villers-Poterie occupait une grande partie de la pièce. Trois facteurs y étaient affectés : Robert GRAMME pour Acoz, Robert PHILIPPE pour Villers-Poterie et Edgard BARBIAUX pour Lausprelle. Plus tard, Gougnies allait aussi dépendre du bureau d’Acoz.
Les sacs contenant le courrier non trié arrivaient par le premier train et plus tard par autobus, avant que la poste ne se dote de camions. A noter qu’il y avait 2 tournées de distribution du courrier : une très tôt le matin et la seconde dans l’après-midi. Le travail des facteurs consistait au tri et la distribution du courrier, le paiement des pensions, la vente de timbres postaux et fiscaux, le relevé des boîtes aux lettres publiques ainsi que l’expédition – par train et autobus – des sacs du courrier sortant.
Vers 1975, Il y avait trois services : celui de Joseph ELOY et celui de Martine VAN LANGENHOVE. Le troisième consistait en un renfort lors des jours de paiement des pensions ; à cette époque, beaucoup d’Acoziens venaient y percevoir leur pension mensuelle.
Le service de Joseph ELOY commençait très tôt, à 5 heures 15 pour la réception du camion-courrier et à 4 heures 50 le jour de paiement des pensions. Lors des congés et absences de Joseph ELOY, la responsabilité était confiée à Martine VAN LANGENHOVE.
Ce dernier bureau de poste a malheureusement été la victime de deux agressions : la première le 4 juin 1985, les malfrats emportant la somme de 150.000 francs belges ; la seconde avec coup de feu le 21 février 1986. Suite à ces hold-up, Joseph fut très affecté et sa carrière allait s’arrêter là. Il décédera en juin 1986, quelques mois seulement après avoir été victime du hold-up à main armée, sans avoir eu la moindre reconnaissance de la part de la régie postale.
Des restructurations et modifications du bâtiment ont suivi les évènements. Le bureau d’Acoz, qui a toujours dépendu de celui de Bouffioulx, disparaîtra en 1986.
Robert GRAMME (tournée Acoz)
Robert PHILIPPE (Villers-Poterie jusqu’en 1971)
André FAUCONNIER (tournée Acoz)
Edgard BARBIAUX (tournée Lausprelle)
Pierre CHERMANNE (tournées Lausprelle et ensuite Acoz)
Michel GOFFIN (Villers-Poterie et Gougnies – serv. motorisé)
Raymond LOSSON (tournée et halte Gougnies – motorisation)
Freddy VANESPEN (remplaçant- décédé très jeune dans un accident de moto à la Sarthe Châtelet)
André MICHAUX (remplaçant)
Robert TONNON (tournée Villers-Poterie)
Michel NANNAN (tournée Lausprelle)
Michel VAN MEERBEECKE dit « FESSE » (tournée Acoz)
Joseph HERCOT (remplaçant- décédé très jeune dans un accident de moto à Pont-de-Loup)
Pierre BEUGNIER (tournée à Acoz)
François COBUT (tournée Lausprelle)
Aline PHILIPPE
Flore BODART (Madame SACRÉ)
Joseph ELOY
Martine VAN LANGENHOVE (titulaire du guichet N° 2)
Thierry LOUIS
Danielle BINON
Marie-José ABBELOOS (épouse Emile MOUCHET)
Liliane HUBERT
Le pupitre répartiteur manuel était installé dans la salle des guichets de la gare. Il assumait également le service du téléphone public. Lorsque la station d’Acoz fut fermée au trafic en 1959, les services télégraphiques et téléphoniques publics furent assurés par la poste locale. C’est ainsi qu’un appareil était mis à la disposition des Acoziens jusqu’en 1960, lors de l’installation des cabines publiques dans le village.
Un autre aspect de service était la prise en charge et la distribution des express. Les envois CX (express) ne souffrant aucun retard, c’était le personnel du chemin de fer qui assurait le port à domicile. La fonction de porteur d’avis et télégrammes était également assurée par des garçons de 11-13 ans, après la fin des classes.
Dès 1867, la Caisse Générale d’Epargne et de Retraite (C.G.E.R.) s’intéresse à l’épargne des écoliers et collabore pour ce faire avec le Ministère de l’Instruction publique. En 1870, l’administration des postes met ses 425 bureaux à disposition de la CGER, ce qui dote celle-ci d’un réseau à travers tout le pays.
En 1957, lors de mes études primaires à l’école communale, notre instituteur Monsieur BEAURIR, gérait nos carnets d’épargne. Il se rendait personnellement à la poste pour y déposer nos petites économies. Il nous rendait notre carnet dans lequel le préposé de bureau de poste avait apposé des timbres de valeurs en francs belges.
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Tous mes remerciements aux personnes qui m’ont aidé à réaliser ce dossier, particulièrement à Etienne et Luc ELOY, Martine VAN LANGENHOVE et Michel GOFFIN.
© Alain GUILLAUME – Octobre 2020.
© Alain GUILLAUME – Juin 2020.
par Etienne et Luc ELOY
Qu’appelle-t-on bureau de poste temporaire ?
C’est un bureau créé spécialement à l’occasion d’une manifestation commerciale philanthropique, philatélique ou autres de durée limitée et fonctionnant pendant la durée de celle-ci.
Généralement dotés d’un timbre à date spécial, souvent décoratif, les bureaux mis en service dans le canton datent surtout de 1962.
Le premier d’entre eux fut mis en service lors de la grande fancy-fair organisée à Acoz dans le parc du Château Pirmez en juillet 1937.
Cette fancy-fair était organisée au profit de la plaine de plein air du Bois Marcelle à Marcinelle.
Un feuillet-souvenir numéroté affranchi des timbres 447 à 454 (Souvenir de la reine Astrid) a été émis et vendu au bénéfice du même organisme.
© Alain GUILLAUME – juin 2020.
Voici la 11e partie de la photothèque, consacrée au week-end des 31 mai et 1er juin 2003, à l’occasion du 9e centenaire de la reconnaissance officielle de la sainteté de Rolende.
Je remercie vivement tous ceux et celles qui m’ont aidé à constituer ce magnifique souvenir.
© Alain GUILLAUME – juin 2020.
© Alain GUILLAUME – Mai 2020.
Par Philippe FRERES
Voici deux ans, ce 7 mai, je partais à pieds pour cinq mois d’aventure à travers la France et le nord de l’Espagne.
Couchage, tente, vêtements et nécessaire de survie sur le dos, je m’en allais franc battant avec les encouragements de ma compagne.
Après deux ou trois semaines de marche, les douleurs musculaires disparaissaient.
Chaque matin, partant du camping, du gîte-étape, du couvent ou encore d’un jardin particulier, c’est avec une certaine avidité que je parcourais la vingtaine de kilomètres quotidienne qui me séparait de la halte suivante.
J’ai ainsi parcouru un peu plus de 2.700 kilomètres d’un chemin inoubliable.
Pour ce deuxième anniversaire de mon départ vers Compostelle, je me suis offert une borne souvenir. J’ai choisi un modèle se rapprochant le plus de celles que l’on peut voir en Espagne. Mais « Le Chemin » est en fait jalonné de bon nombre de repères : GR, balises des amis de Compostelle, flèches jaunes ou montjoies.
Elle est scellée sur le trottoir de mon habitation, non loin de l’église Saint-Martin à Acoz. Vous pouvez y lire la distance qui nous sépare de Santiago de Compostela, de Cabo Fisterra et de Muxia, en passant par Dinant, Reims, Le Vézelay, Le Puy-en-Velay, Saint-Jean-Pied-de-Port, le Camino del Norte et le Camino Primitivo.
Depuis bientôt un an, je suis en « confinement » forcé, suite à un accident de la route à vélo. Alors, si ça vous tente, lancez-vous avant qu’il ne soit trop tard !
Philippe, « El Coquî d’Ôco ».
Mon carnet de voyage contient 2.375 photos de diverses qualités, je n’avais qu’un smartphone comme appareil photo :
https://www.memotrips.com/fr_FR/carnet-de-voyage/camino-de-santiago-393779
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Un dossier complet a été posté sur notre blog : catégorie « défi » de novembre 2018.
Alain GUILLAUME – Mai 2020.
© Alain GUILLAUME – Mai 2020.
Voici cinquante nouvelles photos que je vous invite à découvrir.
Vos souvenirs sont les bienvenus…
N’hésitez pas à me faire part de vos remarques.
© Alain GUILLAUME – Avril 2020
Cinquante nouvelles photos à découvrir. Je remercie vivement ceux et celles qui contribuent à compléter cette photothèque.
La première photo présentée m’a donné du fil à retordre pour les identifications. Les noms de famille y étaient inscrits ainsi que les initiales des prénoms. J’ai trouvé trace de la plupart des élèves dans l’ouvrage « ACOZ – 14-18 » de Geneviève LUSIAUX et Guy ANTOINE, ce qui a permis des identifications plus précises.
En vertu de la loi du 8 décembre 1992 relative à la protection de la vie privée, les personnes désireuses de ne pas être reconnues sur les photos publiées sur ce blog sont invitées à m’en faire part UNIQUEMENT par courrier ou courriel. Contact : Alain GUILLAUME – Rue de Moncheret 24, 6280 Acoz – a.guillaume@skynet.be
Pour compléter cette collection, je vous invite à me remettre vos photos que vous jugerez intéressantes. Le temps de les scanner, elles vous seront rendues sans tarder.
Vos remarques et précisions sont les bienvenues.
© Alain GUILLAUME – Avril 2020.
Cinquante nouvelles photos à découvrir. Je remercie vivement ceux et celles qui contribuent à compléter cette photothèque. Les identifications, parfois, en font souffrir plus d’un ! Mais quelle belle aventure !
Vos remarques et précisions sont les bienvenues.
En vertu de la loi du 8 décembre 1992 relative à la protection de la vie privée, les personnes désireuses de ne pas être reconnues sur les photos publiées sur ce blog sont invitées à m’en faire part UNIQUEMENT par courrier ou courriel. Contact : Alain GUILLAUME – Rue de Moncheret 24, 6280 Acoz – a.guillaume@skynet.be
Pour compléter cette collection, je vous invite à me remettre vos photos que vous jugerez intéressantes. Le temps de les scanner, elles vous seront rendues sans tarder.
© Alain GUILLAUME – Avril 2020.
Voici une nouvelle série de 50 photos relatives à notre folklore local. Vos remarques et précisions sont les bienvenues.
En vertu de la loi du 8 décembre 1992 relative à la protection de la vie privée, les personnes désireuses de ne pas être reconnues sur les photos publiées sur ce blog sont invitées à m’en faire part UNIQUEMENT par courrier ou courriel. Contact : Alain GUILLAUME – Rue de Moncheret 24, 6280 Acoz – a.guillaume@skynet.be
Pour compléter cette collection, je vous invite à me remettre vos photos que vous jugerez intéressantes. Le temps de les scanner, elles vous seront rendues sans tarder.
© Alain GUILLAUME – Avril 2020.
Je vous invite à la visite de ce nouveau lot de 50 photos… en espérant booster notre moral atteint par ces moments difficiles.
En vertu de la loi du 8 décembre 1992 relative à la protection de la vie privée, les personnes désireuses de ne pas être reconnues sur les photos publiées sur ce blog sont invitées à m’en faire part UNIQUEMENT par courrier ou courriel. Contact : Alain GUILLAUME – Rue de Moncheret 24, 6280 Acoz – a.guillaume@skynet.be
Pour compléter cette collection, je vous invite à me remettre vos photos que vous jugerez intéressantes. Le temps de les scanner, elles vous seront rendues sans tarder.
© Alain GUILLAUME – Mars 2020.
Profitant du confinement dû au virus « Coronavirus Covid-19 » qui sévit dans le monde entier, je me suis lancé dans le tri de mes archives, déposées ici et là au fil des années.
J’en ai ressorti deux photos prises dans l’église paroissiale par je ne sais qui, peut-être Zénon SPELEERS, correspondant local au journal « Le Rappel ».
Certaines identifications ont été très faciles, d’autres par contre, devenaient difficiles.
A quelle occasion ont-elles été prises et quand ?
Ayant reconnu Rolande MAROIT et Anne-Marie HOTTAT, institutrices à l’école du Couvent, je les ai contactées. Leur mémoire nous a permis de remettre des noms sur certains et certaines mais aucune souvenance de l’évènement.
Je me suis tourné vers un des « figurants », à savoir Jean-Luc ZIZZO : « Vers 1972, le curé DOUBLET avait invité tous les enfants et adolescents du village, pratiquants ou non, à un goûter offert à l’école du Couvent. Nous avons dégusté d’excellentes gosettes aux pommes et du cacao qui avait été préparé par Laury DEBERGH, la maman de Marie-Chantal HUBAUT. L’abbé DOUBLET avait fait le tour des fermes du village pour récolter quelques litres de lait. Le service avait été assuré par les deux institutrices. Mais pour avoir accès au goûter, la présence à la messe du dimanche qui suivait la fête de Pâques était primordiale ! ».
Les dires de Jean-Luc ont été confirmés par mon filleul Philippe GUILLAUME.
Un moment mémorable avec un curé, parfois sévère et dominateur… mais attentionné envers la jeunesse acozienne.
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Merci à Rolande, Anne-Marie et Jean-Luc.
© Alain GUILLAUME – Mars 2020.
Lors d’une promenade sur le RAVeL, quand vous approchez d’Acoz-Centre, vous avez sûrement aperçu ces énormes peupliers qui bordent le Ruisseau d’Hanzinne. Vu le grand nombre de photos publiées sur les réseaux sociaux, ces arbres attirent l’attention, surtout l’hiver, lorsqu’ils sont dépourvus de leurs feuilles, laissant apparaître ces énormes boules de gui.
Le gui est une espèce de plante parasite qui ne possède pas de racines mais qui se fixe sur un arbre hôte dont elle absorbe la sève à travers un ou des suçoir(s).
Il s’agit d’un sous-arbrisseau de la famille des Santalaceae (source « Wikipédia »). Il pousse en touffes et ses feuilles toujours vertes sont charnues. Les baies blanchâtres sont vitreuses et remplies d’une viscosité collante. Les oiseaux transportent les graines collées à leur bec et c’est en le nettoyant sur une branche qu’ils sèment ces graines.
Plante sacrée ou sacrée plante… le gui n’en a pas fini de faire parler de lui.
Aujourd’hui encore, même si nous avons oublié ses bienfaits, le gui fait toujours partie de notre culture et de nos traditions : « S’embrasser sous une branche de gui, c’est un symbole de prospérité et de longue vie, au moment des fêtes de Noël et du jour de l’an. »
Mais revenons à nos peupliers ! J’en parlais dernièrement avec mon ami d’enfance, Jacques VANDENBOSCH. Tous deux, on se souvient qu’ils ont été plantés en 1958 (année précédant la construction de la maison des VANDENBOSCH (voir ce blog : « Une charronnerie à Acoz » – Août 2018 – catégories Acoz d’antan et souvenirs).
Le terrain faisait partie de la propriété de l’immeuble sis rue de la Tour Octavienne (angle de la chaussée menant à Villers-Poterie).
A cette époque, elle était occupée par Louisa FELENNE et son fils Marcel BAUDELET. Cette famille était originaire de Mettet et était employée au service des PIRMEZ, propriétaires du Château d’Acoz.
Quant à Marcel BAUDELET, il était employé comme ’’serveur chez les châtelains’’ ; et petit à petit, il s’est lancé dans le service traiteur pour en arriver à organiser les plus chics banquets de la région de Charleroi, à cette époque prospère des charbonnages, verreries et industries diverses.
Victorine BEGON (épouse Camille SAUME) y travaillait. – On garde de très bons souvenirs d’elle notamment lorsqu’elle préparait bénévolement les dîners pour les Marcheurs de la Saint-Roch et Saint-Frégo, en compagnie de Monique JACQUEMIN (épouse Fernand COLLIN).
Marcel décédera le 9 juin 1962, suite à une pénible maladie. Sa petite société a été reprise par le couple Henri et Marie-Paule VERLEYEN, ses employés, qui se sont installés à Montignies-sur-Sambre, chaussée de Châtelineau. De nombreuses associations et sociétés de la région y ont organisé leurs banquets… la salle de réception portaient le nom de… « Les Peupliers ».
Quant à Louisa, avec son amie de toujours Domitilde CHENET, originaire de Villers-Poterie, elle a occupé la maison jusqu’à son décès le 1er août 1977. La propriété a été rachetée par la famille GOYVAERTS (parents de Jean-Marc et de Patrice).
Lors de la préparation de ce dossier, je me suis rendu à Montignies-sur-Sambre pour avoir plus de renseignements sur la famille de Henri VERLEYEN. Je connaissais l’endroit pour avoir participé à des banquets de famille dont la communion solennelle de mon fils en 1985.
Une dame dans une chaise roulante m’a accueilli et, de suite, j’ai reconnu Marie-Paule. Elle m’a annoncé que Henri était décédé il y a une douzaine d’années. Dans sa voix, j’ai reconnu la douceur de cette dame, parlant de façon calme et posée. Elle a sorti une boîte en carton avec des vieilles photos. Nous étions dans les années 60. Nous avons passé un merveilleux moment.
Suite à la tempête Ciara qui a traversé notre pays ces 9 et 10 février, les vieux peupliers ont souffert. Sous la pression des vents forts et de rafales, de nombreuses branches n’ont pas résisté. Je constatais ces dégâts en compagnie d’une voisine, Mireille RAVASIO (veuve Michel SCIEUR). Elle s’est souvenue que, en 1975, lors de son arrivée dans le quartier « de l’autre côté du pont » Louisa était venue lui souhaiter la bienvenue et lui avait offert une boîte de pralines. Elle avait déclaré que la plantation de peupliers était un placement pour son fils Marcel : « dans 30-40 ans, ils seront vendus à bon prix pour fabriquer le bois d’allumettes ». Authentique !
© Alain GUILLAUME – Mars 2020.