Ayant découvert mon dossier consacré à l’ancien site des Usines de Moncheret, publié le 25 avril dernier, Luc DAL (de Gerpinnes) m’a précisé que Georges DAL cité dans mon article, n’est autre que son grand-oncle.
Il était né à Châtelineau le 6 décembre 1882 et avait épousé Elvire DELAMOTTE.
Il exerçait la profession de dessinateur industriel et aurait participé à la construction des lignes de chemins de fer en Ukraine. Revenu dans son pays natal, il a occupé le poste de directeur des Usines de Moncheret, résidant dans le château jouxtant l’ancien site, avant d’occuper la villa voisine que l’on appelait à l’époque « la Villa du Directeur ».
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Luc se souvient que la famille avait été impliquée dans un grave accident survenu avant la guerre 40-45. Après des recherches, il m’a transmis cette coupure du « Journal de Charleroi » du 4 janvier 1938 qui relatait très bien les faits…
La villa du Directeur
Cette villa appartenait aux Usines de Moncheret et a été occupée par les différents directeurs qui s’y sont succédé.
On se souvient à Acoz de Victor EUDOXE qui avait remplacé Georges DAL ainsi que de Léon NOEL, le dernier directeur.
Vers 1975, lors de la fermeture définitive des usines, la propriété fut mise en vente et ce serait la famille GEORGES qui l’aurait acquise avant de la revendre à un appelé Giuseppe DI AMICCI. Ce dernier quitta Acoz en 2008 et c’est alors la famille Dominique BOSSIS qui en devint propriétaire. Dominique BOSSIS est l’administrateur de la S.A. DECOCHALET, sise au même endroit.


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Déraillement d’une locomotive
Cette photo m’a été transmise par Etienne et Luc ELOY. Malheureusement on n’a pas d’autres précisions si ce n’est qu’il s’agit d’une locomotive type 15. L’incident s’est sûrement passé aux environs de la gare lors du passage à un aiguillage.
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Accident mortel
Les documents officiels reçus de Geneviève LUSIAUX attestent d’un accident mortel qui se serait passé à la gare d’Acoz le 11 juin 1930. La victime s’appelait Eugène OVANDO.
Voici la version que m’avait donnée Lucien SAINTHUILE :
« Eugène OVANDO avait marché avec la Compagnie d’Acoz lors du week-end de la Pentecôte 1930, les 8, 9 et 10 juin. Le dimanche, l’alcool aidant, il aurait eu des paroles déplacées mettant en cause sainte Rolende. Le mardi, il serait retourné à Gerpinnes et aurait passé la grande partie de la nuit dans les estaminets. C’est en revenant à Acoz, très tôt le mercredi, qu’il aurait été happé par le premier train. Ces faits se seraient passés au passage à niveau de la ligne Châtelet-Mettet, au pied de la Croix d’Acoz. »
Suzanne DEGRAUX m’a confirmé les dires de Lucien.
On peut supposer qu’Eugène OVANDO aurait été transporté à la gare et qu’il y serait décédé.
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Un camion verse dans un wagon
Les faits se sont passés au quai aux sables, en face de la gare d’Acoz. C’est à cet endroit que les camions venaient benner, dans les wagons, le sable extrait des sablières de Joncret et de Lausprelle.
Là encore, pas de précisions.

Grand merci à Luc DAL, Etienne et Luc ELOY, Geneviève LUSIAUX et Dominique BOSSIS.
© Alain GUILLAUME – Juin 2019.
Vraiment très intéressant et précieux pour les amateurs d’histoire de la région. Bravo, Alain.
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Merci Raymond.
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Concernant le déraillement du train, je pense que le chauffeur de la locomotive s’appelait Félicien Mineur (le mari di matante dgendame) . Ma maman pourrait confirmer.
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Belle découverte ça, Olivier !
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Philippe MATHUES :
Merci pour ce beau travail. Beaucoup de souvenirs.
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Bien intéressant tout cela Alain! Bravo pour cette nouvelle publication! Etienne Pévenasse
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Merci Etienne.
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Merci à toi mon ami Alain ainsi qu’à toutes les personnes ayant la gentillesse de te transmettre photos et infos. Cela permet de nous faire prendre connaissance de tous ces beaux et parfois tristes récits retraçant l’histoire de ce magnifique village…
On en redemande!
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Merci Christian.
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Micheline GANGOLF :
Merci Alain de nous faire partager ces photos d’une époque méconnue pour nous.
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Merci Micheline.
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