En décembre 1891, suite à la faillite de la Société Anonyme des Forges d’Acoz, les installations sises dans les Fonds d’Acoz sont reprises dans la Société Anonyme des Usines de Moncheret.

En 1918, ce site est complètement démantelé et l’activité sidérurgique est transférée sur le territoire de Bouffioulx.
A l’avant-plan, les mulets d’un convoi militaire australien qui a occupé les lieux. On remarquera que deux cheminées sont préservées dont l’une est toujours présente de nos jours et accueille les antennes-relais pour la téléphonie mobile.
Cette vue a été prise en novembre 1918, de la toiture du château de Moncheret qui était occupé par Henri DUPUIS, le directeur de l’usine. On a gardé aussi le souvenir d’un appelé Georges DAL.
Le château fut démoli et la propriété fut acquise par Adolphe KAKONE. Fin des années 50, début 60, un scandale éclate suite à la découverte de « ballets roses ». (Adolphe Kakone était également propriétaire d’un magasin de vêtements, les ’’GALERIES KAKONE’’ et d’un cinéma que l’on qualifiait à l’époque de « cochon », ’’LE BLED’’, situés tous deux à Charleroi Ville-Basse. Bâtiment majestueux, il fut cependant démoli dans les années 60 afin de permettre la construction du « CENTRE ALBERT ».)
La société COGEFER y a ensuite ouvert une activité de récupération de métaux jusque dans les années 80.
Actuellement le site est devenu la propriété de la société GROSJEAN.
© Alain GUILLAUME – Avril 2019.
Luc DAL :
Merci Alain de mentionner Georges Dal, un de mes grands-oncles (que je n’ai pas connu malheureusement). Il provenait de Châtelineau.
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Christian DENEFFE :
Merci Alain pour ton article très intéressant.
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Michel ROBERT :
Alain, tu es une mine d’or pour notre patrimoine.
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vraiment très intéressant pour les amateurs d’histoire locale et régionale
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