Sis à la rue de Moncheret, en face du monument dédié aux victimes civiles de la guerre 40-45, cet immeuble, incendié le 24 août 1914 et reconstruit en 1921, était la propriété de Raymond FONTAINE-LEMOINE, instituteur à l’école communale d’Acoz de 1924 à 1932. Ce dernier habitait avec son épouse dans l’imposante maison située sur la place de l’église, à côté de l’actuel local de la fanfare.
Leur fils Roger, résidant à Bruxelles, a hérité du bien et l’a mis en location.
Le rez-de-chaussée était composé de deux pièces et d’un WC, deux chambres à l’étage, un grenier et une cave. Il n’y avait pas d’eau courante dans la cuisine.
J’ai retrouvé la trace de tous les locataires qui s’y sont succédé et j’ai remarqué qu’elle fut occupée par des ’’ jeunes ménages ’’ acoziens.
Albert et Lise DEMEY-SCIEUR : 1946-1950 – Leurs 3 filles, Nicole, Francine et Catherine y sont nées.
Fernand et Paulette MAHIEUX-LANDRAIN : 1953-1956
Henri et Marie-Paule VERLEYEN : 1957-1964
Emile et Claudine PAPART-DEGRAUX : 1964-1966
Léon et Micheline POULEUR-GANGOLF : 1966-1970
Roland et Annie FRANCQ-HOPENGARTEN : 1970-1973
Alain et Nadine GUILLAUME-BERTRAND : 1973-1975
Gérard KOCH : 1975-1995
Le bien fut vendu et un restaurant y fut ouvert. Ne répondant pas aux normes de sécurité et d’hygiène, l’AFSCA ordonna la fermeture.
L’immeuble est actuellement mis de nouveau en vente.
Anecdotes
- Lors de notre séjour, vers 1974, la société BRUTELE vint installer le boîtier pour la télédistribution. J’avais remarqué que le service technique raccordait une boîte relais au poteau en face de notre maison. Curieux, je me suis approché et j’ai remarqué les images télés sur un moniteur. C’était donc opérationnel mais le hic, personne n’avait reçu le fil de raccordement à la télévision. Mac Gyver n’était pas encore de ce monde… un ancien fil d’antenne extérieure et deux bouts d’allumettes et l’image jaillit !… mais toujours pas d’eau courante à la cuisine.
- Le samedi de la Saint-Roch et Saint-Frégo 1973, je me rendis au jardin pour la cueillette de prunes. Le terrain était situé à la rue du Centre (jouxtant l’actuelle propriété de Benoît LYES). Une chute m’occasionna une fameuse entorse. Quelle catastrophe !!! Le lendemain, c’était ma première sortie en tambour-major. Le Docteur RONDELEZ me prodigua les premiers soins… une infiltration… et quelques heures plus tard j’effectuais le « réveil » en mobylette. Un solide bandage me permit de tenir ma place sans problème.
© Alain GUILLAUME – Février 2020.