Acoz et Lausprelle dans la presse en 1948

11.2.1948

AUX CYCLISTES

La distribution des plaques de vélos pour 1948 s’effectue actuellement au bureau des contributions du secteur de Gerpinnes, rue Joseph Beaufayt.

La taxe globale à payer est de 55 francs pour les intéressés domiciliés dans les localités de Gerpinnes, Gougnies, Joncret et Villers-Poterie et de 80 francs pour ceux résidant à Acoz en raison de la taxe communale.

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18.2.1948

Une lâche agression

Samedi soir vers 23 heures, M. R. DECONINCK, âgé de 66 ans et domicilié rue des Ecoles à Acoz, rentrait chez lui quand il fut assailli par un inconnu qui le frappa sauvagement au visage.

Le bandit qui voulait s’emparer de l’argent de sa victime dut prendre la fuite avant d’avoir pu mettre la main sur son portefeuille.

La gendarmerie de Gerpinnes a ouvert une enquête.

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9.3.1948

RAPATRIEMENT D’UN DE NOS MARTYRS

Samedi 13 courant vers 16 heures, arrivera la dépouille mortelle de notre regretté Maurice PIRMEZ, mort en Allemagne.

Il fut arrêté en même temps que son père, au mois de juillet 1944, et conduit en Allemagne d’où, hélas, il ne devait plus revenir vivant.

Toutes les sociétés locales sont invitées à cette cérémonie de reconnaissance.

Dimanche 14 à 10 heures 30 aura lieu une messe suivie de l’inhumation.

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12.3.1948

AU GROUPEMENT DE RÉSISTANCE ET DES COMBATTANTS

Les membres sont invités à assister aux funérailles du Baron Maurice PIRMEZ, rapatrié d’Allemagne.

Le corps sera en gare d’Acoz le 13 mars à 17 heures 30 et l’inhumation le dimanche 14 courant à 10 heures 30 à Acoz.

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18.3.1948

FUNÉRAILLES D’UN MARTYR

Dimanche dernier eurent lieu à Acoz les funérailles solennelles du Baron Maurice PIRMEZ, volontaire de guerre, membre de la résistance, prisonnier politique, arrêté par la Gestapo en même temps que le Baron Herman PIRMEZ, son père.

La veille, le retour de la dépouille mortelle de ce noble martyr était accueilli, venant de Mons, par une foule nombreuse parmi laquelle on notait la gendarmerie de Gerpinnes, les enfants des écoles, les sociétés patriotiques : anciens combattants, prisonniers de guerre, résistants, d’Acoz et des villages voisins, l’administration communale et le comité pour l’érection du monument à la mémoire des martyrs de la commune.

Arrivé au château, le corps fut déposé dans la chapelle et chaque groupement vint tour à tour s’incliner devant celui qui incarna de si hautes vertus de patriotisme.

Le lendemain, dimanche, une foule immense attendait dès 10 heures dans la cour du château. Dès que le cercueil parut, M. Jules BRASSEUR, conseiller communal remplaçant le bourgmestre dont l’absence en des cérémonies semblables fut très remarquée du public, salua la mémoire de Maurice PIRMEZ au nom de l’administration communale. Parlant ensuite au nom des groupements patriotiques, qu’ils soient combattants de 14-18 ou prisonniers de guerre, M. Gaston BUSINE, capitaine de réserve, évoqua non seulement la mémoire du disparu, mais retraça les grandes vertus patriotiques dont la famille PIRMEZ peut s’enorgueillir. M. l’avocat Maurice GAILLY, au nom des prisonniers politiques, rappela la vie héroïque et douloureuse des deux martyrs.

Le cortège s’ébranla au son des marches funèbres rythmées par les Fanfares Royales d’Acoz et, sur le parcours, une foule recueillie rendait un dernier hommage aux restes glorieux de cet enfant d’Acoz.

L’église trop petite ne put contenir qu’une faible partie de la foule. Mgr Albert VANDERCRUYSEN, prélat d’Orval, officia et prononça quelques mots émus.

La cérémonie religieuse prit fin à 12 heures 30 et le cortège se remit en marche vers Villers-Poterie où, au son de la Brabançonne, le corps fut déposé dans le caveau familial.

Lorsque dans une famille de tels exemples de devoir sont prodigués de génération en génération, les barrières politiques et philosophiques doivent tomber chez les âmes bien nées. Ainsi, la grande foule qui se pressait dimanche matin dans la cour du château avait compris que non seulement sa présence, celle des amis apporterait à Madame la Baronne PIRMEZ un témoignage d’affection en de si cruelles épreuves, mais prouverait que le peuple sait comprendre son devoir qui est de s’incliner respectueusement devant des douleurs causées par de si nobles sacrifices.

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5.4.1948

ÉTAT-CIVIL DU 1er TRIMESTRE 1948

NAISSANCES : VANDERHOEVEN Jean ; MENEGUZZI Sinénella ; ADAM Claude ; ALCUNETTI Roberto ; TAMINES Baudouin ; VAN HEDEN Daisy.

MARIAGES : REMY Robert, employé, et LEGRAIN Andrée de Marchienne-au-Pont ; CÉLANT Giovanni de Bouffioulx et CRÉMASCHI Rosina ; THIBAUT Achille, jardinier, et LIVIN Victorine ; MONAUX Firmin, tourneur à Nalinnes, et DELWARTE Solange.

DIVORCES : DEPOORTER Elise de Couillet, et CHRÉTIEN Léopold.

DÉCÈS : DOGOT Ernest, 63 ans ; DELFORGE Joséphine, 75 ans ; GENARD Emilie, 41 ans ; BORBOUSE Edouard, 71 ans ; DAFFE Sylvain, 83 ans ; BOLLE Louise, 68 ans.

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4.5.1948

POUR LES DÉTENTEURS DE VACHES ET GÉNISSES

M. Etienne PAULUS, secrétaire de la Commission Cantonale du Syndicat d’Elevage, nous signale que suite à la réunion tenue à Acoz le 25 avril, les détenteurs de taureaux de la région de Châtelet ont décidé de fixer comme suit les prix minima des saillies : la première : 100 francs ; les 4 suivantes : 25 francs.

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14.5.1948

UN GRAVE ACCIDENT

Mardi après-midi, M. Frédérick DUMONT, demeurant à Acoz, conduisait son attelage dans le bois de Châtelet. Soudain, à la suite du bris d’un essieu, M. DUMONT qui se trouvait assis à l’avant du véhicule fut violemment précipité au sol. Sérieusement blessé, M. DUMONT a été transporté à l’hôpital.

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1.6.1948

FANCY-FAIR

Le comité pour l’érection d’un monument à la mémoire de MM. les Barons PIRMEZ et M. Hector POULEUR organise les 20, 21 et 22 juin 1948 une dernière et brillante fancy-fair.

Il s’est assuré le concours d’un authentique fakir de renommée mondiale, vedette des cirques BUSCH, AMAR, CAROLY et HAGENBECK : le célèbre JOSMAH qui sera chez nous le dimanche 20 après-midi. Deux brillants concerts donnés par les Fanfares Royales d’Acoz et l’Echo des Montagnes de Bouffioulx agrémenteront les soirées de dimanche et lundi. Le clou de la fête sera probablement le crochet monstre doté de nombreux lots en espèces auquel participeront, nous n’en doutons pas, les meilleurs amateurs du Pays de Charleroi. Ce crochet sera présenté le mardi 22 par le sympathique cabaretier-chansonnier BOB DESCHAMPS et agrémenté par plusieurs tours de chant des vedettes carolorégiennes BLANCHE HICHAMPS ET JOSÉ DUVAL. Ajoutons-y le concours précieux et indispensable du fameux jazz « CYRIL AND HIS BOYS » qui, sur une piste couverte, assurera à la jeunesse et aux autres de nombreuses heures de saine gaieté.

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22.6.1948

POPULATION

Au 31 décembre 1947, Acoz : 1.242.

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26.7.1948

BLESSÉ PAR UN GARDE-CHASSE

M. Jean DOUCET, garde-chasse particulier, faisait sa tournée habituelle dans le bois mitoyen au hameau de Lausprelle et à la commune d’Acoz. Passait par hasard un sujet polonais dépourvu de papiers d’identité et qui traînait un vélo sans plaque. Le garde interpella Ignacio SUVILA qui prit la fuite à travers bois. M. Jean DOUCY ne s’avoua cependant pas battu et poursuivit l’étranger. Mis en joue par le garde particulier, le Polonais récalcitrant écarta d’un geste brusque le canon du fusil et le coup partit. La décharge de plomb vint frapper le côté gauche de SUVILA qui s’écroula. Transporté immédiatement à son domicile, rue de Villers à Couillet, la victime a reçu les soins d’un docteur qui jugea son état satisfaisant.

La gendarmerie de Gerpinnes est descendue sur les lieux pour procéder à l’enquête.

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14.8.1948

UN PETIT DÉNICHEUR FAIT UNE CHUTE

Jeudi, au hameau de Chamborgneau à Bouffioulx, le petit Léon MAHY, âgé de 12 ans, demeurant à Acoz, était grimpé dans un arbre pour dénicher un nid d’oiseau. Alors qu’il se trouvait à une hauteur de 3 mètres, l’imprudent tomba dans le vide, s’occasionnant des blessures au ventre et à la cuisse gauche. Son état a nécessité le transfert du blessé à l’hôpital.

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23.9.1948

DANS LES ORDRES NATIONAUX

Par arrêté du Régent paru au Moniteur de ce jeudi, la médaille d’or de l’Ordre de Léopold II a été décernée à M. Arthur BOLLE, garde-chasse à Acoz.

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15.10.1948

ACCIDENT

Au cours de la soirée d’hier vers 18 heures, l’auto conduite par M. Max BRASSEUR d’Acoz est entrée en collision au carrefour formé par la rue Tumelaire et le boulevard Defontaine à Charleroi. L’autre véhicule était conduit par un mécanicien de Gand, M. Victor DECRECK.

Tout se borne heureusement à des dégâts légers, dégâts dont le constat a été effectué par les agents de police de la ville.

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18.10.1948

MORT SUBITE

Samedi vers 17 heures 30, M. Raymond DECONINCK, 56 ans, domicilié à Acoz, qui était venu faire ses courses à Châtelet, s’affaissa sur le trottoir de la rue du Commerce à Châtelet.

La victime, blessée à la figure, fut transportée chez le pharmacien BIOT où des soins lui furent prodigués.

Un médecin appelé ne put que constater le décès.

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29.10.1948

UN ACCIDENT DE TRAVAIL

Mardi soir, M. GOSSELIN d’Acoz, qui était occupé au déchargement de marchandises à la rue de la Station à Châtelet, a été atteint par une caisse tombée d’un camion. Blessé au pied droit, M. GOSSELIN a dû recevoir les soins d’un médecin

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1.11.1948

INCENDIES A ACOZ

Samedi après-midi, un incendie éclatait brusquement dans une grange appartenant à M. Robert PHILIPPE, située rue des Ecoles, au beau milieu d’un pâté de maison.

Trouvant dans les 7.500 kilos de foin et les 1.500 kilos de paille emmagasinée dans ce hangar, un aliment de premier choix, le feu se propagea à une vitesse prodigieuse et gagna bientôt la toiture de la grange. Arrivés en un temps record sur les lieux, les pompiers du C.N.S. mirent aussitôt leurs lances en batterie et les alimentant dans La Biesme qui coule à environ 500 mètres de là, ils entreprirent de combattre l’incendie.

Moins d’un quart d’heure plus tard, tout danger d’extensions du fléau était conjuré, et vers 14 heures le feu était définitivement maîtrisé.

Les dégâts en résultant ont été évalués à une trentaine de milliers de francs, la grange étant complètement hors d’usage mais une partie de son contenu ayant pu être sauvé.

Cette ferme fut rachetée vers 1949 par les époux Frédéric WERTZ-MARLIER, parents de Gérard.

A noter que cette ferme fut incendiée par les Allemands en août 1914.

Pendant que les pompiers étaient occupés à combattre ce premier incendie, un violent feu de cheminée se déclarait au domicile de M. l’Abbé FLEURQUIN, curé de la paroisse d’Acoz.

Après une heure de travail, les pompiers de Châtelet parvinrent à éteindre ce sinistre naissant. Une casserole contenant de la graisse à frites qui se serait renversée dans le poêle de la cuisine serait à l’origine de cet incendie qui d’ailleurs s’est soldé par d’insignifiants dégâts.

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3.12.1948

En descendant de l’autobus, une femme de Florennes est happée par une camionnette à Acoz

Samedi matin peu après 9 heures, Mme Denise TIERCET, âgée de 44 ans et domiciliée rue de la station à Florennes, descendait de l’autobus Florennes-Farciennes à l’arrêt en face de la gare d’Acoz et se préparait à traverser la grand-route quand elle fut surprise par une camionnette pilotée par M. G. COLLARD, négociant en légumes demeurant à Bouffioulx, qui croisait l’autobus à l’arrêt. Malgré tous les efforts du conducteur, la camionnette happa Mme TIERCET et la traîna sur une distance de 6 à 7 mètres. Relevée par des témoins, la victime fut transportée dans une maison voisine où le Docteur GRAVY d’Acoz vint lui prodiguer ses soins. Assez grièvement blessée à la cuisse et au coude gauches, ainsi qu’à l’œil, Mme TIERCET a été reconduite à son domicile. Son état n’inspire aucune inquiétude.

La gendarmerie de Gerpinnes s’est rendue sur les lieux de l’accident et a procédé aux constatations d’usage.

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© Alain GUILLAUME – 23 octobre 2025.

Acoz et Lausprelle dans la presse régionale de 1946 et 1947

4.1.1946

CHUTE A BOUFFIOULX

Mercredi matin, M. Montéo PRONTI, âgé de 50 ans et demeurant à Acoz, se trouvait debout dans le train qui arrive à 7 heures 50 à Bouffioulx, quand tout à coup, la portière s’ouvrit et le malheureux fut projeté sur le ballast. Toutefois, son état n’inspire aucune inquiétude.

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14.2.1946

EN MARGE D’UN TOURNOI

Une communication téléphonique de Madame la Baronne PIRMEZ d’Acoz nous prie d’annoncer que cette candidate figurera sur la liste du P.S.C. sous son nom de jeune fille : DEL MARMOL. Bien des bonnes gens se demanderont le motif de cette publication :  mais à Acoz, nul ne s’en étonnera. Et tel qui consentira encore à rester catholique sur une liste qui rappelle, par l’un de ses candidats, le nom de Maurice PIRMEZ, ne manquera pas de se rappeler, par la même occasion, qu’il y a sur la liste du Sénat un certain Monsieur de DORLODO – ré – mi – fa – sol qui n’est pas du tout de la même lignée. Et cela pourrait bien nuire au fameux 30 % de voix de préférence que Monsieur de DORLODO – ré – mi – la – si – do doit réunir pour faire déguerpir le candidat tête de liste pour le Sénat. Ote-toi de là que je m’y mette !

Mais quel dommage que Madame la Baronne PIRMEZ, née DEL MARMOL, n’ait pas figuré sur la même liste que son rival ! C’eût été une bien belle joute, comme au Moyen Age. Mais nous ne sommes plus au Moyen Age – le jour du scrutin tout au moins.

Et il se pourrait bien que les braves gens d’Acoz et autres lieux seigneuriaux tirent une leçon de démocratie et noircissent d’un coup de crayon joyeux et goguenard le N° 2, en tête de la liste socialiste.

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19.3.1946

TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CHARLEROI

Audience du lundi 18 mars

UN VOLEUR – Le sujet italien Attilio CASARIN, 41 ans, domestique de ferme à Acoz, est condamné pour vol à 1 an de prison et 3.500 francs d’amende.

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23.3.1946

VOL NOCTURNE

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des voleurs se sont introduits chez M. Paul FISCHER, domicilié à Acoz, hameau de Lausprelle, et y ont dérobé 5 poules, 1 coq et 3 lapins.

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2.4.1946

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10.4.1946

UNE FAMILLE DE HÉROS

Le dernier nom livré à notre administration est celui du jeune Baron Maurice PIRMEZ qui fut déporté en Hitlérie en même temps que son père, le Baron Hermann PIRMEZ. Celui-ci mourut de privation au camp de Dachau. Et longtemps, sa famille caressa l’espoir d’une consolation avec le retour du fils. Hélas !  Le château d’Acoz doit de nouveau arborer le drapeau en berne. Sa mère, déjà veuve d’un héros de la résistance, vient d’apprendre avec douleur que son fils était mort à son tour, le 18 avril 1945, à la forteresse de Coswig.

Le souvenir de ces deux héros évoque nécessairement la belle et la noble figure du père et du grand-père, le Baron Maurice PIRMEZ, ancien député de Charleroi, ancien vice-président de la Chambre dont le nom est toujours en vénération au pays de Charleroi. Lui aussi, peut-on dire, donna sa vie pour son pays en persistant à présider, malgré son état de santé fort déficitaire, les travaux de la fameuse Commission Militaire qui donna naissance, pendant l’entre-deux-guerres, au nouveau statut de l’armée. Le Baron Maurice PIRMEZ s’est tué littéralement à la tâche. Sa noble figure est devenue maintenant inséparable de celles de son fils Hermann et de son petit-fils Maurice, morts pour que leur patrie, qui est aussi la nôtre, soit plus belle, plus prospère, plus glorieuse.

Le petit village d’Acoz peut être fier d’avoir compté de pareils fils.

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24.4.1946

ACOZ – FORMATION DES CADRES EN VUE DE LA MARCHE SAINTE-ROLENDE

A deux heures, le groupe en civil partait du café TENRET et commençait la tournée des cafés, accompagné de 3 tambours, sans fifre.

Il était six heures quand, gais mais marchant droit, les chefs rentrèrent au local choisi.

Sans respecter la coutume, ils s’arrangèrent entre eux et désignèrent Georges HANQUART comme major, Simon CLOESEN comme officier, Maurice COLLICHE comme adjudant, Fernand TAMINES comme tambour-major, et, ô ironie de la vie présente, un italien, Primo CESARATO comme sergent-sapeur.

On but une fois encore – une fois, c’est du moins le renseignement officiel – au succès de Gerpinnes et l’on se sépara, l’âme légère et le pied lourd, rêvant déjà aux prochaines et pacifiques conquêtes.

Malgré les raidillons et les pavés du village, on ne signala aucun incident : les gens du lieu sont de bons Marcheurs.

Les Acoziens avaient « cassé le verre », avaient choisi « leur corps d’office » pour la Marche Sainte-Rolende.

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17.6.1946

DES AMATEURS DE VOLAILLE

Au cours de la nuit de vendredi à samedi, deux vols de volaille ont été commis dans deux maisons de la rue de Villers à Acoz.

Les voleurs ont dérobé 15 poules et 1 coq chez M. Olivier GHISBAIN et 10 poules et 1 coq chez M. Jules TENRET. La gendarmerie de Gerpinnes et la police de Charleroi mènent l’enquête.

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19.6.1946

EXTRAIT DE JUGEMENT

Le Conseil de Guerre de Charleroi, par jugement rendu le 12-4-1946, par défaut, a signifié le 23 mai 1946, par l’huissier F. BLAMPAIN de Châtelet, parlant au bourgmestre.

A condamné à la peine de mort René Augustin Ghislain DELPORTE, employé, né à Acoz le 29 mars 1923, rue de Gerpinnes 46, actuellement rue du Centre 143, fugitif.

Du chef de : étant belge, avoir porté les armes contre la Belgique ou ses alliés. Fait commis à Bruxelles, arrondissement judiciaire de ce nom, ou ailleurs en Belgique ou à l’étranger, entre le 1er février 1942 et le 30 mai 1945

A ordonné son arrestation immédiate.

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7.7.1946

Un service funèbre sera célébré le mardi 9 juillet à 10 heures 30, en l’église paroissiale Saint-Martin à Acoz, pour le repos de l’âme de Maurice-Emmanuel- Emile-Jean-Joseph-Edouard-Ghislain Baron PIRMEZ, volontaire de guerre 1940.

Il s’est distingué spécialement avec sa batterie d’artillerie durant la campagne des 15 jours, membre actif de la résistance, prisonnier politique, né à Bruxelles le 1er novembre 1919, décédé à la forteresse de Coswig (Allemagne), victime de la barbarie nazie, le 18 avril 1945, pour le Roi, pour la Patrie et la Civilisation Chrétienne.

La cérémonie sera présidée par Mgr Albert VAN DER CRUYSSEN O.C.R., Révérendissime Prélat de l’Abbaye Notre-Dame d’Orval, Commandeur de l’Ordre de Léopold.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

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24.7.1946

ACOZ – POUR LES MARTYRS

Samedi dernier eut lieu à l’école du Centre une réunion des membres des 23 sociétés de la commune en vue de la formation d’un comité pour l’érection d’un monument aux victimes des nazis et des rexistes de la commune.

Il fut décidé qu’un exécutif serait formé de : 5 anciens combattants, 2 prisonniers, 2 de la société de musique, 2 de la fabrique d’église, 3 du cercle « Nos Loisirs », 3 du syndicat des métallurgistes.

Un comité serait en outre formé avec en plus du précédent, 2 délégués de chacune des 23 sociétés.

Les groupes ont à se réunir dans la quinzaine afin de désigner leurs délégués.

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ACOZ-LAUSPRELLE – COMMEMORATION HECTOR POULEUR

Dimanche 28, il y aura exactement deux ans que notre cher camarade Hector POULEUR est tombé sous les balles rexistes.

A cette occasion, les groupes de la Maison du Peuple se réuniront à 10 heures pour se rendre au cimetière.

Nous invitons donc les membres de tous les groupes, ainsi que les habitants, à se joindre à cette manifestation.

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3.8.1946

UN PRISONNIER ALLEMAND ARRÊTÉ A ACOZ

Jeudi soir, un prisonnier de guerre allemand, évadé du camp de Marcinelle, a été arrêté par une patrouille de la gendarmerie de Gerpinnes au moment où il demandait à être hébergé dans une ferme à Acoz.

Il a été ramené « manu militari » à son camp d’attache.

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14.8.1946

ACOZ-LAUSPRELLE – POUR LES MARTYRS

Nous avons dit antérieurement qu’un comité composé des délégués de chacune des 23 sociétés était en voie de formation. Maintenant, c’est chose faite.

Samedi dernier, ces délégués ont eu à désigner leurs président, secrétaire, etc. A l’unanimité, Monsieur le Docteur Edgard GRAVY fut choisi comme président ; Monsieur Gaston BUSINE, instituteur, fut désigné pour la place de secrétaire ; on n’aurait pu faire meilleur choix ; Monsieur Marcel DUMONT fut désigné comme secrétaire-adjoint ; Messieurs A. GERARD, A. JOACHIM, G. BOUSETTE, L. PHILIPPE furent élus vice-présidents. Et enfin, Monsieur Henry SIMONS fut choisi pour la place de trésorier avec N. RAVAUX en qualité d’adjoint.

Bravo, nul doute qu’avec des hommes de cette valeur, nos martyrs auront le monument qui leur revient.

C’est le cercle « Nos Loisirs » qui ouvre le bal par des fêtes qui auront lieu les 8, 9 et 10 septembre. Nous y reviendrons.

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17.8.1946

UN HOMME EST MORTELLEMENT BLESSÉ A ACOZ

Jeudi soir vers 19 heures, le hameau de Lausprelle à Acoz a été le théâtre d’un tragique accident qui a coûté la vie à un jeune homme.

Devant participer dimanche à la Marche Saint-Roch à Acoz, Oscar TROTIN et Jacques BELGEONNE, âgés de 16 ans, domiciliés à Lausprelle, essayaient, à proximité de leur maison, un fusil tout à fait spécial dont les Marcheurs se servent pour tirer des salves au cours du trajet suivi par la procession. Oscar TROTIN, qui avait nettoyé l’arme et l’avait chargée de poudre, se préparait à en faire usage quand soudain, à peine avait-il actionné la gâchette, une violente déflagration retentit, projetant les deux jeunes gens au sol.

Le canon du fusil, sans doute rouillé, n’avait pas résisté à la charge d’explosif et avait volé en éclats. Lorsque les voisins se portèrent au secours des victimes, Oscar TROTIN, grièvement blessé au bas-ventre, gisait inanimé, perdant du sang en abondance. Un médecin mandé d’urgence ordonna le transfert de la victime à l’Hôpital Sainte-Thérèse à Montignies-sur-Sambre où l’on constata une grave blessure au bas-ventre, une perforation du poumon.

Malgré tous les soins dont il fut l’objet durant toute la nuit, le blessé décéda vendredi matin, après d’atroces souffrances.

Quant à Jacques BELGEONNE, son jeune camarade, par une chance extraordinaire, il sortit indemne de ce tragique accident qui provoqua une vive émotion dans la paisible commune où le défunt était honorablement connu.

Le journal « Indépendance » présente à ses malheureux parents ses sincères condoléances.

                                                                                              MARC.

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25.10.1946

QUELQUES LAMPES S.V.P.

Des travaux de réfection à la route de Gerpinnes sont actuellement en cours. De ce fait, des tas de pierres ont été déposés en bordure du chemin et, le soir, aucune lampe ne les signale à l’attention des usagers de cette route.

Mercredi soir, M. Raymond HANUS, résidant à Acoz, qui empruntait à moto ce tronçon de route, est allé se jeter assez violemment contre un de ces tas. Le motocycliste a été blessé à la tête et à la jambe. La moto est sérieusement abîmée.

Le même soir, M. Maurice BERNARD, industriel à Gerpinnes, est allé foncer avec son auto dans un tas de pierres. Il n’y a heureusement que de légers dégâts à sa voiture.

La gendarmerie de Gerpinnes a procédé aux constatations.

L’entrepreneur chargé de ces travaux n’aurait-il pu poser quelques lampes aux endroits dangereux ?

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1.11.1946

ACOZ – AU PROFIT DU MONUMENT AUX MARTYRS

Le dimanche 3 novembre, la section locale des anciens combattants organise un cabaret artistique à 18 heures 30, au salon du cercle « Le Progrès », café MEULEMANS, place de Lausprelle.

La population est invitée à venir s’amuser franchement à cette soirée consacrée à l’humour et à la fantaisie.

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1.11.1946

CERCLE HORTICOLE D’ACOZ ET ENVIRONS

Il importe de regénérer nos terres. Nous devons donc cultiver rationnellement nos jardins. Quant à la méthode, le Cercle Horticole d’Acoz et Environs nous la donnera par ses conférences, car M. Gaston CHARPENTIER, maître horticulteur, connaît à fond la terre. Aussi, n’en doutons pas, l’an prochain tous nos membres nous reviendront nombreux. Ceux de Gougnies, Villers-Poterie et Biesme, comme ceux d’Acoz, Lausprelle, Joncret et Gerpinnes. D’ici peu de temps, nos délégués régionaux procèderont au renouvellement des cartes de membre pour 1947. Nous espérons que le meilleur accueil leur sera réservé.

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1.11.1946

LE RELAIS SACRÉ

Lundi prochain 4 novembre, les vétérans acoziens de l’armée de campagne belge de 1914-1918 et de 1940 et les prisonniers recevront la flamme sacrée à 17 heures au « Moulin d’Acoz », route de Gerpinnes. On se dirigera vers le hameau de Lausprelle en passant par la route de Châtelet, jusqu’à l’ancienne gare d’Acoz, la route de Villers, vers Lausprelle et à la limite du village, elle sera confiée aux combattants de Bouffioulx.

Toute la population est priée de pavoiser.

Le Flamme fera des haltes pieuses devant les lieux évocateurs du Sacrifice Suprême : église, le château PIRMEZ, l’ancienne maison d’Hector POULEUR, le monument aux morts de l’autre guerre sur la place de Lausprelle et devant la plaque commémorative de l’église de Lausprelle, plaque qui rappelle la mort héroïque des « Poilus », frères de ceux de la Picardie, de l’Oise, de la Somme…

Dans les années 50-60, lors du passage du « Relais Sacré » dans notre village, l’instituteur et les élèves de l’école communale des garçons escortaient la Flamme Suprême. Cela se passait dans une atmosphère d’hommage et de respect.

Comme dans de nombreuses communes quelques jours avant le 11 novembre, le flambeau du souvenir est symboliquement transmis de commune à commune avant de rejoindre Bruxelles pour raviver la flamme du Soldat Inconnu le 11 novembre.

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16.11.1946

ACOZ – ELECTIONS COMMUNALES

Les personnes impotentes ou malades, dans l’impossibilité de se rendre à pied au bureau de vote, peuvent se faire inscrire à la Maison du Peuple. Une voiture sera mise à leur disposition.

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20.11.1946

ACOZ – LES ELECTIONS COMMUNALES

Une plaque dans la commune indique « La mendicité est interdite ».

Cependant, depuis quelques jours, on voit déambuler de porte à porte un groupe de 5 ou 6 hommes âgés. Ils ne sont pas toujours bien reçus. On leur ferme la porte au nez. Ailleurs on les met proprement dehors.

Leur chef de file, botté et ganté, ressemble étrangement, paraît-il, à l’homme qui, pendant la guerre, se promenait dans les rues et dans les champs avec une faucille au bout d’un long manche…

On raconte que le Baron projette de transformer la maison communale en hospice pour vieillards…

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28.11.1946

ACOZ – RESULTAS COMPLETS DES ELECTIONS

Socialistes : 4 sièges – Catholiques : 5 sièges.

Les socialistes gagnent deux sièges au détriment des catholiques.

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6.12.1946

ACOZ-LAUSPRELLE – Il avait l’alcool mauvais

Le nommé DESCHAMPS d’Acoz-Lausprelle, qui avait à l’occasion de la Sainte-Barbe bu beaucoup plus qu’un homme normal ne peut en supporter, rentra chez lui, la tête tout à fait à l’envers, et se mettant dans une colère folle, il commença à démolir son mobilier.

Comme il ne manifestait aucun signe d’apaisement, il fut fait appel aux gendarmes qui conduisirent le bonhomme à l’amigo où il put passer sa colère… sur les murs.

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13.12.1946

UN BEAU COUP DE FUSIL

Un superbe renard a été tué par M. Joseph TENRET d’Acoz, dans le bois du moulin.

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13.1.1947

LE MONDE EST PETIT

Récemment nous faisions le trajet Liège-Seraing en tram. Nous fûmes présentés par un ami à un ex-prisonnier qui nous parla de l’Oflag IIC et tout particulièrement des séances musicales qu’on y organisa et auxquelles notre concitoyen Gaston BUSINE prit une part très active.

Dussions-nous froisser sa modestie, nous nous plairons à faire connaître ici un trait de son caractère.

Après que fut créée une messe à quatre voix de sa composition, des officiers allemands mélomanes désirèrent être présentés. Il se refusa à les voir, évitant durant toute la cérémonie de pouvoir être aperçu de quelque organisateur.

Mais à propos, cette mesure a-t-elle été reprise en Belgique ?

Certes, M. Gaston BUSINE a publié, depuis son retour, un recueil de chansons pour enfants. C’est insuffisant, bien que les qualités de cette publication sont à souligner.

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31.1.1947

UN CAMION DEFONCE UNE GRILLE

Hier, un camion venant de Châtelet en direction de Florennes est allé se jeter contre le grillage de la maison de Fernand POULEUR. Le grillage a été renversé et l’avant du véhicule a été endommagé. C’est pour éviter un accident de personne que le chauffeur a foncé dans la grille.

La gendarmerie de Gerpinnes a procédé à l’enquête.

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11.2.1947

LA SÉANCE D’INSTALLATION DU CONSEIL COMMUNAL

Quand M. de DORLODOT ouvrit la séance et procéda à la lecture de l’arrêté de la députation permanente validant les élections, il prêta serment entre les mains du plus ancien conseiller, puis les anciens réélus répétèrent la formule entre ses mains. Le camarade POULEUR demanda la parole pour faire une déclaration mais elle lui fut refusée par deux fois. M. MEUNIER E. fut élu 1er échevin par 5 voix contre 4 à M. BRASSEUR J. ; M. JOACHIM A. est élu 2e échevin par 5 voix contre 4 à M. BERGER L.

Le tableau de préséance s’établit comme suit : les anciens sont inscrits premiers, puis les nouveaux dans l’ordre. Le secrétaire procède ensuite à la lecture du P.V. de la dernière séance.

M. de DORLODOT remercia les anciens non réélus et souhaite la bienvenue aux nouveaux élus. Le camarade JOREZ remercia le président et assura la majorité qu’elle pouvait compter sur l’opposition pour tout ce qui serait dans l’intérêt général de la population.

Le président donna ensuite la parole au camarade POULEUR qui déclara qu’il protestait parce qu’il devait prêter serment entre les mains d’un bourgmestre qui resta en fonction pendant l’occupation. M. de DORLODOT lui retira la parole et leva la séance.

Le camarade JOREZ demanda que l’administration fasse pression pour activer le remboursement de ce qui revient à ceux qui ont fait des contrats de pommes de terre.

La séance se termina à 21 heures.

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24.2.1947

ACOZ-LAUSPRELLE – IMPRUDENCE ENFANTINE

Si nous ne voyons pas ce temps de neige d’un bon œil, il n’en n’est pas de même des enfants. En effet, sur toutes les routes qui offrent une petite pente, on ne voit plus que des gosses sur des traîneaux.

Vendredi vers 5 heures, sur la route de Villers entre Lausprelle et Acoz, ils étaient deux ou trois traîneaux qui glissaient à cœur joie. Naturellement leurs occupants n’avaient aucun souci du danger qu’ils couraient car en bas de la côte, il se trouve un tournant.  Juste au moment où les traîneaux débouchaient dans le bas de la côte, une auto conduite par E. ADAMS arrivait. Les gosses tentèrent bien de l’éviter, mais l’un d’eux, le petit A. ROULY, n’y parvint pas et roula en-dessous de la voiture. Disons-le tout de suite, par une chance providentielle, il ne fut que contusionné, le docteur ordonna une radiographie.

On peut être assuré que l’on ne verra plus les traîneaux sur les routes d’Acoz aux endroits dangereux. Les parents y veilleront.

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2.6.1947

UN ACCIDENT DE ROULAGE

Dimanche matin à 10 heures 40, un accident de roulage s’est produit avenue Paul Pastur à Bouffioulx. Un motocycliste, M. Emile DUQUENNE, domicilié à Pironchamps, qui se dirigeait vers Acoz, a renversé une cycliste, Mme Avelyne ROSEZ, domiciliée rue Moncheret 21 à Acoz, qui roulait en sens inverse vers le centre de la commune.

Le conducteur de la moto a été blessé à la tête et aux jambes et a le poignet fracturé. Quant à Mme ROSEZ, elle est blessée plus grièvement. Elle a le nez brisé, diverses plaies aux jambes et se plaint de douleurs internes. Sur ordre du Dr DESMANET, elle a été transportée à l’hôpital de Châtelet.

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10.6.1947

TRIBUNAL DE GUERRE – CHASSEURS DE REFRACTAIRES

Le 21 mai 1944, à Acoz, Mathieu DEWILDE et un soldat allemand nommé ESER abattirent le nommé MATHYS, un réfractaire qui tentait de leur échapper.

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14.6.1947

COMITÉ POUR L’ÉRECTION D’UN MONUMENT AUX MARTYRS

Les 22, 23 et 24 juin, grande fête au profit du monument aux martyrs de la localité.

Dimanche 22 à 16h30 : grand match de boxe comportant 8 combats. Participation de Jean MATCHTERLINCK, BRUYERE, etc.

Après les matches : concert par les Fanfares Royales d’Acoz.

Lundi 23 à 19h30 : brillante audition par la réputée phalange « L’Echo des Montagnes » de Bouffioulx.

Mardi 24 à 17h. : cabaret artistique avec le concours des vedettes bien connues (Blanche HICHAMP, Emile DEBLEUMORTIER et Guy LEGAY). Crochet monstre doté de 2.000 francs de prix.

Les trois jours : bal musette par le réputé orchestre de jazz « Hairsont and his Boys » sur piste couverte de 200 m2.

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19.6.1947

ENCORE DES ITALIENS

Deux sujets italiens, qui avaient signé un engagement pour travailler dans nos charbonnages et qui avaient déserté ceux-ci pour travailler à l’usine d’Acoz, ont été arrêtés pour rupture de contrat de travail par la gendarmerie de Gerpinnes. Ils ont été mis à la disposition de la police des étrangers.

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10.7.1947

FEU DE CHEMINÉE

Mardi vers 18 heures 30, un feu de cheminée s’est déclaré chez M. Gaston BUSINE, instituteur à l’école communale du Centre. Grâce à la rapide intervention des voisins, le petit sinistre a été circonscrit. Les dégâts sont peu importants

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30.7.1947

RÉSISTANTS RECONNUS

Jean RIDELLE, rue de Villers 49, Acoz-Lausprelle

Gaston TROTIN, rue de Villers 85, Acoz-Lausprelle.

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18.8.1947

LA MARCHE SAINT-ROCH

Dimanche s’est déroulée, pour la 309e fois, la Marche Saint-Roch, à la fois parade militaire et procession religieuse. Partie à 14 heures, la procession est rentrée vers 17 heures en l‘église du Centre, pendant qu’étaient tirées les dernières salves.

Après la remise des médailles aux sociétés étrangères, la journée s’est terminée par une retraite aux flambeaux.

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25.8.1947

ACOZ – UN VOL IMPORTANT

Au cours de la nuit de vendredi à samedi, des malfaiteurs se sont introduits dans les dépendances de M. PIRMEZ, domicilié rue de Villers à Acoz-Lausprelle.

Ils y ont dérobé 16 poules, 12 poulettes et 2 lapins.

La gendarmerie de Gerpinnes mène l’enquête.

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26.9.1947

LES VOLS D’AUTOMOBILES

La police judiciaire de Bruxelles a procédé à l’arrestation d’Edouard PIRET, domicilié à Acoz, et de Georges CHOVANEZ, domicilié à Charleroi, qui avaient volé, il y a quelques jours à Ixelles, une très belle automobile. PIRET a été trouvé porteur d’une arme automatique.

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28.10.1947

UN VOL A LA TIRE

M. Emile SERVAIS qui habite à Acoz, rue Charnois 138, était venu dimanche faire un tour au marché de la Ville-Haute. Ayant effectué un achat au boulevard Jacques Bertrand, il voulut tirer son portefeuille qui contenait 1.000 francs et des papiers d’identité, il constata qu’il ne l’avait plus. Il ne restait évidemment plus qu’à aller conter sa mésaventure à la police et déposer plainte contre inconnu, ce qu’il fit.

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18.11.1947

UNE BASSE-COUR DÉVALISÉE

Au cours de la nuit de samedi à dimanche, dix poules et un coq ont été volés au préjudice du phalanstère situé à l’ancienne brasserie d’Acoz. Plainte a été déposée à la gendarmerie de Gerpinnes qui a ouvert une enquête.

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1.12.1947

UN AUTOCAR VERSE DANS UN FOSSÉ

Samedi matin vers 7 heures 50, à la rue de Gerpinnes à Acoz, l’autocar de la S.N.C.B., qui assure le service de Châtelineau à Florennes, a été tamponné par le camion de M. EVRARD de Gerpinnes.

L’autocar, sous la violence de choc, a roulé dans le fossé. Heureusement, il n’y a pas de victimes à déplorer.

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29.12.1947

UN CHASSEUR SACHANT CHASSER

M. Joseph TENRET, sympathique chasseur de la localité, vient d’abattre un magnifique faucon. C’est son troisième oiseau de proie depuis le 1er novembre. Toutes nos félicitations.

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© Alain GUILLAUME – 5 octobre 2025.