Au cours du premier siècle de l’indépendance de la Belgique, la commune d’Acoz a connu quatre bourgmestres. Eugène-François de DORLODOT fut le premier bourgmestre nommé de la Belgique indépendante le 29 septembre 1830. Trois de DORLODOT se succèdent : Eugène, Léon et René (voir mon ouvrage « ACOZ de A à Z », tome 1, pages 162-163).
Lors des élections communales de 1952, le parti socialiste (P.S.B.) prend le pouvoir et la place de bourgmestre revient à Fernand POULEUR, figure bien connue dans le village. Les deux places scabinales sont attribuées à Amour GERARD et Fernand ADAM.
Des travaux importants sont alors entrepris dont les plus appréciés sont l’égouttage et l’asphaltage de la place de l’église ainsi que la désaffectation et le déblaiement du vieux cimetière attenant à l’église paroissiale qui va permettre d’y aménager une vaste place publique. La distribution d’eau potable est aussi améliorée grâce au forage de deux nouveaux puits à Lausprelle dans le but d’alimenter les nouveaux quartiers.
L’équipe socialiste est bien en place et va contribuer, vers 1955, à la construction d’une cité ouvrière sise rue de la Raguette et d’une autre dénommée « Cité Hector POULEUR » vers 1965-66, au lieu-dit Dessus-du-Bois, le long du chemin de campagne « Le Vaubiesme ».
Aux élections de 1958, une liste « P.S.C. » doit se contenter une nouvelle fois d’une place dans l’opposition.
En 1964, une liste pluraliste essuiera la défaite face au P.S.B.
Le collège des bourgmestre et échevins se compose alors de Fernand POULEUR, Eugène LYES et Louis LAERMANS.
On retiendra aussi, vers 1965, le déménagement de l’administration communale sise sur la place de l’église vers l’ancienne habitation de l’instituteur, à la rue des Ecoles.
En octobre 1970, une équipe pluraliste dénommée « PROMOTION » est formée avec Michel GRANDJEAN et Joseph ELOY comme têtes de liste.
Les 9 candidats de le la N° 1 « PROMOTION »:
Les 9 candidats de la liste N° 2 « P.S.B. » :
Le résultat très serré des suffrages va placer le parti « PROMOTION » au pouvoir. Michel GRANDJEAN ceint l’écharpe mayorale ; Joseph ELOY et Pierre LECLEF, les scabinales. Les 2 conseillers communaux de la liste n° 1 PROMOTION : Léon PARIS et Michel GERIMONT. Les 4 conseillers communaux de la liste n° 2 P.S.B. : Fernand POULEUR, Auguste FREMY, Eugène LYES et Louis LAERMANS.
Sept ans plus tard, une nouvelle répartition et fusion des communes mettent fin à l’administration communale d’Acoz. L’entité de Gerpinnes est née.
A l’issue du scrutin d’octobre 1976, Fernand POULEUR ceindra l’écharpe scabinale.
ANECDOTE PERSONNELLE
Lors des élections communales d’octobre 1970, j’accomplissais mon service militaire en Allemagne. Quelle surprise et quelle émotion de recevoir un courrier postal émanant de deux candidats acoziens !
C’était la première fois que les miliciens avaient droit de vote. J’ai voté le dimanche précédent. Mon oncle, Michel GUILLAUME, était alors président des bureaux de vote. Il m’a déclaré lors d’une rencontre ultérieure : « Djé yeu vos’ bul’tin dins m’mwin ». Il y eut 3 votes de militaires casernés en Allemagne.
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© Alain GUILLAUME – Octobre 2021
ACOZ, vie locale d'un village au coeur de l'Entre-Sambre-et-Meuse 
Reportage top comme toujours. Merci d’entretenir notre mémoire Acozienne.
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moi qui ai quitté Acoz définitivement avec mes parents en 1972, que de bons souvenirs tous tes articles me rappellent, ainsi que les nombreuses photos. grand merci Alain.
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Encore un bel article ! Bravo Alain.
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Merci Alain pour cet énième article relatant le passé de notre village … bien aimé. Bonne continuation 👏
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